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samedi 20 février 2021

L'histoire du célèbre "tailleur Chanel"

 


LE TAILLEUR CHANEL, LES FORMES DE LA LIBERTÉ 

« On pourrait dire que Chanel ne varie pas ou presque pas sa ligne, et c’est justement ce qui fait sa force » déclare Vogue le 1er avril 1921. Lors de la réouverture de la maison de couture Chanel en 1954, les premières collections sont accueillies avec réserve par la presse parisienne. Dans un contexte encore marqué par l’esprit du New Look et caractérisé par le retour à une silhouette exaltant les canons de la féminité, l’extrême dépouillement de ses modèles est perçu comme un manque de nouveauté, et le tailleur ne retient pas l’attention. Il est pourtant la preuve « qu’une formule peut évoluer, se rénover, et même étonner tout en restant strictement fidèle à un style inchangé » .

Le costume tailleur pour dame lorsque Gabrielle Chanel fait ses débuts dans la mode, ce que l’on nomme encore le costume tailleur a pris place dans la garde-robe féminine. Cet ensemble deux-pièces d’origine anglaise, dédié aux activités de plein air, apparaît dans les années 1850. Il est alors exclusivement réalisé sur mesure par des tailleurs pour hommes. En France, si le couturier britannique John Redfern contribue à sa diffusion, il faut attendre le milieu des années 1880 pour que des maisons bien « françaises », comme Old England, et quelques couturières commencent à confectionner cette tenue que l’on dit confortable. La notion de confort, auparavant absente de la mode féminine, lui vaut des partisans, tandis que ses détracteurs jugent ce costume peu flatteur, car d’allure trop stricte et masculine. Dans les années 1910, il est presque toujours en drap de laine de teintes neutres : couleur ficelle, praline, gris, voire vert nuance « purée de pois ». C’est une toilette de ville que l’on met pour les activités sportives, le voyage ou les promenades du matin ; l’après-midi, elle est plutôt réservée aux courses. On vante son côté pratique, même si le tailleur se porte encore avec un corset. Et si la jupe ne frôle pas le pavé, laissant apparemment le pied libre, sa coupe très étroite sacrifie à la mode du moment, la faculté de se mouvoir sans entrave. La tenue est complétée par une jaquette de même tissu, longue et serrée à la taille. De grands revers Directoire s’ouvrent sur un corsage à col montant baleiné ou sur un gilet ajusté, d’où jaillit souvent un jabot en dentelle ou en tulle plissé. Chanel, dès le début de sa carrière, s’inscrit à contre-courant de cette conception du vêtement soumise au jeu des modes, ainsi qu’à une expression figée et stéréotypée de la féminité. Adieu drapés compliqués, traîne incommode, inspirations historiques, excès en tout genre et autres fanfreluches. Adieu formes alambiquées, coupe contraignant le corps et silhouette déséquilibrée. Son credo se résume à une « subtile élégance – rien d’oiseux, d’artificiel, d’inutile, sans objet et sans but […] suite de déductions, mesure, logique, raison, solution élégante d’un problème ».

Le juste équilibre entre fonction et forme Gabrielle Chanel, en marge de la mode et faisant fi de toute convention, crée ce qui lui plaît, pense pratique mais raffiné. Elle épure, rejette « l’ornement qui tue la ligne » , recherche l’équilibre et la simplicité, donne de la légèreté ; et, sans doute dans un premier temps avec une sorte d’intuition, invente une allure libre au moment même où, les femmes ayant pendant la Grande Guerre expérimenté une autre façon de s’habiller, commencent à en ressentir le besoin. Pour celle qui ne dessine pas mais travaille directement sur le corps, « la mode n’existe pas seulement dans les robes. La mode est dans l’air, c’est le vent qui l’apporte, on la pressent, on la respire, elle est au ciel et sur le macadam, elle est partout, elle tient aux idées, aux mœurs, aux événements. » Si le tailleur, qu’elle imagine en 1954, reprend certains principes qui ont fait sa particularité et son succès jusqu’à présent, il semble, davantage que toute autre de ses créations, un aboutissement et a valeur de manifeste . Plus que jamais, la forme et l’élégance résultent de la qualité des matériaux choisis, respectent l’anatomie, sont pensées pour le mouvement et dictées par une volonté de naturel qui s’oppose totalement à la mode sophistiquée de l’après-guerre. Ces principes, uniques dans l’univers de la mode, ne sont pas sans évoquer ceux mis en œuvre par les 27 plus célèbres architectes et designers, tels Le Corbusier, Robert Mallet-Stevens, Jean-Michel Frank, Eileen Gray, Pierre Chareau ou Charlotte Perriand. Comme eux, Chanel cherche le juste équilibre entre la fonction et la forme, rejette le détail superflu et détourne les techniques et les matériaux traditionnellement étrangers à l’univers qui est le sien. Ne disait-elle pas : « Moi… Je vends des vêtements, des objets » ?

Le tailleur témoigne d’une réflexion quant à la conception de chaque détail. Et si « les designers ne sont pas ceux qui apportent le progrès à strictement parler, mais sont ceux qui vont lui donner une forme », Chanel est bien de ceux-là. Des techniques spécifiques Dès 1958, le magazine Elle met en avant l’originalité du tailleur Chanel. Créé par des femmes pour toutes les femmes, l’hebdomadaire révèle point par point les secrets de fabrication d’un « petit tailleur Chanel », et en offre même un patron à ses lectrices. S’il s’inspire bien sûr du costume masculin, le tailleur Chanel n’en conserve que l’idée générale et certains aspects pratiques. C’est une tenue élégante, adaptée aux nouveaux modes de vie, que l’on peut porter tout au long de la journée mais aussi à tout âge. Conçu pour être confortable, il n’en est pas moins respectueux de la féminité. Dans sa forme classique, ce tailleur se compose d’une veste à deux ou quatre poches, d’une jupe et d’une blouse à l’encolure parfois soulignée d’une cravate ou d’une écharpe régate et aux poignets occasionnellement fermés par des boutons de manchettes. Le principe est décliné en de nombreuses variantes, auxquelles s’associent marinières, robes ou manteaux, en tissus et doublures toujours assortis. « Il n’y en a pas deux pareils […] leur unité n’est pas le produit d’un moule ou d’un patron standard. C’est une unité de style. » 

Et si, à l’origine, le tailleur est une tenue de jour, Chanel le transpose dans des matériaux chatoyants pour le cocktail ou pour le soir. La ligne « garde la désinvolture du matin mais les tissus brillants apportent une note habillée ». Ces ensembles sont, comme il se doit, réalisés par les ateliers tailleurs de la maison. Cependant, les techniques et matériaux choisis par Chanel diffèrent quelque peu des pratiques spécifiques à ces ateliers, traditionnellement en charge des pièces structurées. La veste du tailleur s’apparente ainsi davantage à une sorte de cardigan : elle est souple et légère car réalisée sans entoilage. Sa coupe – géométrie complexe mais insoupçonnable tant elle se fond dans la matière – structure la ligne, tout en préservant la souplesse des étoffes. Le devant, d’où sont abolies les pinces accusant les formes, se compose de quatre parties montées avec des coutures bretelle. Il ne moule pas la poitrine mais la souligne par de légères diminutions. « L’idée : ne pas rompre les lignes naturelles du corps ni celles du tissu. » Deux panneaux placés sur les côtés – aussi appelés petits côtés – dessinent la silhouette, effleurent la taille sans l’étrangler, affinent les hanches sans les contraindre et donnent de l’aisance.

Véronique Belloir   

vendredi 20 juillet 2018

Le contenu idéal du sac de plage parfait


Préparez votre journée à la plage comme une pro avec la sélection H&M

LE SAC DE PLAGE PARFAIT
Avant toute chose, il faut trouver un sac à la fois joli et spacieux. Et comme vous le savez, il n'y a qu'une solution cet été : le sac en osier.

LA TENUE DE PLAGE
Un kaftan vaporeux sera votre meilleur allié cet été. Parfait en toutes occasions, quand vous avez besoin de vous couvrir légèrement ou pour être un peu plus chic pour boire des verres après la plage.

LE JOLI BIKINI
La couleur de l'été, check ! Les volants, check ! Un modèle qui permet de bien bronzer, check !

LA SERVIETTE DE PLAGE TRÈS CHIC
Parce que votre serviette aussi doit faire sensation. On aime les rayures classiques.

LE SPRAY D'EAU SALÉE POUR LES CHEVEUX
Oui, l'eau de la mer est idéale pour l'effet wavy qu'on aime tant mais tout le monde n'a pas envie de tremper sa tête dans l'eau. C'est là qu'intervient le H&M’s Salt Water Hair Spray – qui apporte texture et volume tout en laissant les cheveux parés d'un voile scintillant.

LES LUNETTES DE SOLEIL TENDANCE
Misez sur un modèle papillon en écaille avec une bonne protection UV.

LA PROTECTION SOLAIRE STYLÉE
La visière en paille vous protégera du soleil tout en vous proposant plus d'originalité que le chapeau du même nom. La combinaison gagnante !

samedi 19 mai 2018

La robe de mariée de Megan Markle signée Givenchy


Clare Waight Keller la directrice artistique de la maison de Haute-Couture française Givenchy explique comment a été conçue la robe de mariée de Megan Markle pour son mariage avec le Prince Harry :


C'est vraiment un honneur d'avoir eu l'occasion de collaborer étroitement avec Meghan Markle pour une occasion aussi remarquable. Nous voulions créer une pièce intemporelle qui mettrait en valeur les codes emblématiques de Givenchy tout au long de son histoire, ainsi que de transmettre la modernité à travers des lignes épurées et des coupes pointues. En revanche, la beauté florale délicate du voile était une vision que Meghan et moi partagions, un geste spécial embrassant la flore du Commonwealth, remontant la circonférence du tulle de soie. En tant que designer britannique dans une maison de Haute Couture parisienne, et au nom de tous chez Givenchy qui avons pu expérimenter un processus de créativité aussi extraordinaire, je suis extrêmement fière de ce que nous avons accompli et nous sommes reconnaissants à Meghan Markle, le Prince Harry et Kensington Palace de nous avoir permis de faire partie de ce chapitre historique. Ce fut une expérience extrêmement enrichissante d'apprendre à connaître Meghan sur le plan personnel, celui que je garderai pour toujours pour moi-même. La Maison Givenchy se joint à moi pour lui souhaiter, ainsi qu'au Prince Harry, tous les vœux de bonheur dans leur avenir.



La robe de mariée
La robe incarne une élégance minime intemporelle en référence aux codes de la maison emblématique Givenchy et mettant en valeur le savoir-faire artisanal de son atelier de haute couture parisien de renommée mondiale fondé en 1952. Fidèle à l'héritage de la maison, la robe a des lignes pures avec des coutures méticuleusement placées. L'accent de la robe est l'encolure ouverte de forme bateau qui encadre gracieusement les épaules et souligne la taille sculptée et mince. Les lignes de la robe s'étendent vers l'arrière avec des plis arrondis amortis par un jupon en organza triple soie. Les manches trois quarts fines ajoutent une note de modernité raffinée.

Le voile
Mme Markle a exprimé le souhait d'avoir les 53 pays du Commonwealth sur elle tout au long de la cérémonie. Mme Waight Keller a conçu un voile représentant la flore distinctive de chaque pays du Commonwealth réunis dans une composition florale spectaculaire. Le voile de cinq mètres de long est fait de tulle de soie avec une garniture de fleurs brodées à la main dans des fils de soie et de l'organza. Chaque fleur a été travaillée à plat, en trois dimensions pour créer un design unique et délicat. Les ouvrières passaient des centaines d'heures à coudre méticuleusement et à se laver les mains toutes les trente minutes pour garder le tulle et les fils immaculés. 

Les robes des demoiselles d'honneur
Clare Waight Keller a également conçu les six robes des jeunes demoiselles d'honneur, fabriquées à la main dans l'Atelier Haute Couture Givenchy à Paris. Les robes ont été conçues pour avoir la même pureté intemporelle que la robe de Mme Markle. Chaque robe est sculptée en radzimir de soie ivoire et a une taille haute avec des manches bouffantes courtes et est finie à la main avec un double ruban de soie attaché au dos dans un nœud. Les robes des demoiselles d'honneur comprennent des poches et des jupes plissées pour créer une silhouette détendue et luxueuse.


mardi 24 avril 2018

MANGO s'unit à Better Cotton Initiative


MANGO poursuit son engagement visant à atteindre 50 % de coton durable dans ses collections en 2022

L’entreprise lance la troisième collection MANGO Committed dans le cadre du programme Take Action, dont l’objectif est d’augmenter la quantité de tissus d'origine durable et contribuer au modèle de l'économie circulaire

Barcelone, le 17 avril 2018 – MANGO poursuit son engagement d’augmenter l’utilisation de fibres durables. Dans le cadre du programme Take Action, MANGO s’est fixé pour objectif d’atteindre 50 % de coton d’origine durable d’ici 2022.

Conformément à cette résolution, MANGO s’unit à Better Cotton Initiative afin de renforcer son engagement d’augmenter l’utilisation de coton d'origine durable dans ses collections. En tant que membre de cette initiative, MANGO s'engage à soutenir les bonnes pratiques dans le secteur du coton et à renforcer l’approvisionnement de coton de gestion durable.

Le programme Better Cotton Initiative a pour objectif de transformer la production mondiale de coton en s’appuyant sur les trois piliers de la durabilité : l’environnement, le facteur social et l’aspect économique, et faire en sorte que le coton Better Cotton Initiative devienne un produit d’utilisation et de commercialisation généralisés.

Grâce à Better Cotton Initiative et ses partenaires, les agriculteurs bénéficient de formation pour apprendre à utiliser l'eau de manière efficace, prendre soin de la qualité de la terre et de l'habitat naturel, réduire l’utilisation des substances chimiques les plus nocives et appliquer des principes de travail décents. Les fermes qui mettent en place ce système sont autorisées à vendre Better Cotton.
Plus de 15 millions de producteurs de coton dans 23 pays cultivent déjà Better Cotton.

Take Action
Conformément à l’engagement de la marque pour la durabilité, MANGO continue de développer son programme Take Action, un projet qui englobe toutes les actions axées sur la création d’un modèle commercial plus durable. Dans le cadre de ce programme, MANGO a lancé sa troisième collection Committed, fabriquée à partir de tissus comme le Tencel™, le polyester recyclé ou le coton bio.
D’autres initiatives viennent s’inscrire dans ce cadre, comme Second Chances, le projet de collecte de vêtements et chaussures usagés. Durant cette dernière année, la marque a augmenté de plus d’une centaine le nombre de conteneurs situés dans une sélection de boutiques (disponibles en Espagne, Allemagne, France, Italie, Hollande et Royaume-Uni), atteignant les 10 tonnes à la fin de cette année. 

mardi 6 mars 2018

LOOK : une sélection aux couleurs printanières


NUANCES PRINTANIÈRES

Notre résolution pour la saison : porter plus de couleurs. Attirer le printemps avec des pièces originales et lumineuses, de jolis accessoires et des imprimés fleuris.

  • Manteau trench : 69,99 €
  • Chemise à rayures : 19,99 €
  • Pull en maille : 29,99 €
  • Veste légère : 21,99 € 
  • Pantalon habillé : 29,99 €
  • Escarpins : 29,99 €
 Sélection H&M


jeudi 2 février 2017

Programme de la prochaine Fashion Week à Paris


La semaine parisienne des défilés de prêt-à-porter Automne-Hiver 2017/2018 se déroule du 28 février au 7 mars 2017.

Ces huit journées de la très courue Fashion Week permettront de découvrir les tendances de la saison prochaine ! "Je suis très fière que la Fashion Week parisienne soit la première au monde en termes de nombres de défilés, de rédacteurs internationaux et d’acheteurs présents, a déclaré la maire de la capitale, Anne Hidalgo. C’est à Paris que s’affirment les tendances de demain, que le ton est donné pour les saisons suivantes. Nous sommes souvent imités, mais jamais égalés."

CALENDRIER OFFICIEL DES DÉFILÉS PRÊT-A-PORTER A PARIS

Mardi 28 février 2017
10h00 : LUCIEN PELLAT FINET - Voir invitation
11h00 : PASKAL - Voir invitation
12h00 : PAULE KA - Voir invitation
13h00 : LISELORE FROWIJN - Voir invitation
14h00 : JOUR/NE - Voir invitation (Paris 8e)
15h00 : AALTO - Voir invitation (Paris 3e)
16h00 : OLIVIER THEYSKENS - Voir invitation
17h00 : ANREALAGE - Voir invitation (Paris 1er)
18h00 : KOCHÉ - Voir invitation
19h00 : JACQUEMUS - Voir invitation
20h00 : SAINT LAURENT - Voir invitation
21h00 : Y/PROJECT - Voir invitation

Mercredi 1er mars 2017
10h00 : COURRÈGES - Voir invitation
11h00 : MAISON MARGIELA - Voir invitation
12h00 : LANVIN - Voir invitation
13h00 : NEHERA - Voir invitation
14h00 : ANNE SOFIE MADSEN - Voir invitation
15h00 : DRIES VAN NOTEN - Voir invitation
16h00 : GUY LAROCHE - Voir invitation (Paris 16e)
17h00 : ROCHAS - Voir invitation (Paris 16e)
18h00 : WANDA NYLON - Voir invitation
19h00 : LEMAIRE - Voir invitation (Paris 11e)
20h00 : KENZO - Voir invitation

Jeudi 2 mars 2017
10h00 : CHLOÉ - Voir invitation
11h00 : ATLEIN - Voir invitation (Paris 3e)
12h00 : MANISH ARORA - Voir invitation
13h00 : ANN DEMEULEMEESTER - Voir invitation (Paris 16e)
14h00 : PACO RABANNE - Voir invitation (Paris 16e)
15h00 : BALMAIN - Voir invitation
16h00 : ALEXIS MABILLE - Voir invitation
17h00 : BARBARA BUI - Voir invitation (Paris 8e)
18h00 : RICK OWENS - Voir invitation
19h00 : PASCAL MILLET - Voir invitation
20h00 : ISABEL MARANT - Voir invitation
21h00 : OFF-WHITE - Voir invitation

Vendredi 3 mars 2017
9h30 : LOEWE - Voir invitation
10h30 : UMA WANG - Voir invitation
11h30 : VANESSA SEWARD - Voir invitation
12h30 : ISSEY MIYAKE - Voir invitation (Paris 4e)
13h30 : CHRISTIAN WIJNANTS - Voir invitation (Paris 9e)
14h30 : CHRISTIAN DIOR - Voir invitation
15h30 : EACH X OTHER - Voir invitation (Paris 17e)
16h30 : UNDERCOVER - Voir invitation (Paris 16e)
17h30 : ANDREW GN - Voir invitation
18h30 : LUTZ HUELLE - Voir invitation
20h30 : YOHJI YAMAMOTO - Voir invitation

Samedi 4 mars 2017
9h30 : JUNYA WATANABE - Voir invitation
10h30 : HAIDER ACKERMANN - Voir invitation (Paris 16e)
11h30 : VÉRONIQUE LEROY - Voir invitation (Paris 16e)
12h30 : MUGLER - Voir invitation (Paris 16e)
14h00 : ACNE STUDIOS - Voir invitation (Paris 1er)
15h00 : ELIE SAAB - Voir invitation (Paris 8e)
16h00 : VIVIENNE WESTWOOD - Voir invitation
17h00 : COMME DES GARÇONS - Voir invitation
18h00 : NINA RICCI - Voir invitation
19h00 : RAHUL MISHRA - Voir invitation (Paris 16e)
20h00 : SONIA RYKIEL - Voir invitation

Dimanche 5 mars 2017
10h00 : MAISON RABIH KAYROUZ - Voir invitation (Paris 7e)
11h30 : BALENCIAGA - Voir invitation
13h00 : CÉLINE - Voir invitation
15h00 : VALENTINO - Voir invitation (Paris 8e)
16h00 : AKRIS - Voir invitation (Paris 16e)
17h00 : MASHA MA - Voir invitation
18h00 : JOHN GALLIANO - Voir invitation (Paris 8e)
19h00 : HOOD BY AIR - Voir invitation
20h00 : GIVENCHY - Voir invitation

Lundi 6 mars 2017
10h00 : STELLA MCCARTNEY - Voir invitation
11h00 : SACAI - Voir invitation
12h00 : LEONARD PARIS - Voir invitation (Paris 8e)
13h30 : GIAMBATTISTA VALLI - Voir invitation
14h30 : VERONIQUE BRANQUINHO - Voir invitation
15h30 : VALENTIN YUDASHKIN - Voir invitation (Paris 16e)
16h30 : HERMÈS - Voir invitation
19h00 : ESTEBAN CORTAZAR - Voir invitation
20h00 : ALEXANDER MCQUEEN - Voir invitation

Mardi 7 mars 2017
10h30 : CHANEL - Voir invitation
11h30 : AGNÈS B. - Voir invitation
12h30 : MONCLER GAMME ROUGE - Voir invitation
13h30 : ELLERY - Voir invitation (Paris 16e)
14h30 : MIU MIU - Voir invitation
15h30 : JUNKO SHIMADA - Voir invitation
16h30 : MOON YOUNG HEE - Voir invitation
17h30 : SHIATZY CHEN - Voir invitation (Paris 8e)
18h30 : LOUIS VUITTON - Voir invitation
20h00 : PAUL & JOE - Voir invitation


mercredi 25 janvier 2017

Jean-Paul Gaultier présente "Les Reines du shopping"


Du 30 janvier au 3 février, Jean-Paul Gaultier sera juré exceptionnel aux côtés de Cristina Cordula dans "Les Reines du shopping : le retour des gagnantes" (M6)

Retrouver Jean-Paul Gaultier dans le programme n'est pas si surprenant que ça. Comme il l'a confié au magazine Télé 7 Jours, il l'a toujours apprécié, tout comme le travail de son animatrice. "J'aime bien l'émission. Je la regarde quand je peux, parfois en replay. Ensuite, je trouve que Cristina distille ses conseils de manière merveilleuse. Elle est généreuse, sans agressivité ni ironie. Tout est dit de façon bienveillante (...) J'apprécie le côté spontané des Reines du shopping", explique-t-il. N'allez pas croire au discours de circonstance et politiquement correct : Jean-Paul Gaultier est réellement un fan des Reines du shopping et n'a pas oublié certaines candidates. "Notamment Virginie, qui avait les cheveux longs et qui est revenue avec une coupe courte. Preuve que Jean-Paul ne ment pas et qu'il regarde vraiment l'émission", révèle Cristina Cordula.

Il n'a donc pas été difficile pour l'animatrice de le convaincre de venir à ses côtés. L'expérience s'est très bien passée pour le couturier, même s'il a fallu faire attention à plusieurs détails. "Je me suis senti assez libre, mais c'est un exercice délicat. Une fille très jolie peut mettre en valeur une tenue, même si elle n'est pas exceptionnelle au niveau style. Du coup, c'est difficile d'être objectif. Il faut composer avec le travail fourni, le budget... Ici tout est relatif. Ce qui est à la mode aujourd'hui est démodé le lendemain", raconte Jean-Paul Gaultier. Sa prestation a en tout cas ravi sa camarade Cristina Cordula, très enthousiaste sur son naturel pendant le tournage. "C'est un très bon client. Il a vraiment dit ce qu'il pensait. J'étais fière d'entendre que nos avis se rejoignaient souvent. Avoir Jean-Paul Gaultier dans cette émission montre que les gens de la mode apprécient ce programme", dit-elle.



mercredi 18 mars 2015

Ben Stiller et Owen Wilson ont clôturé le défilé Valentino


C'est le moment le plus inattendu de la Fashion Week de Paris qui vient de se terminer, l'apparition à la fin du défilé Valentino des acteurs Ben Stiller et Owen Wilson qui ont joué les mannequins d'un jour en parodiant leurs rôles respectifs dans le film "Zoolander"

Ben Stiller portait un costume de brocart de papillons de nuit personnalisé avec manteau brodé à la main et des chaussures noires de plante grimpante. Owen Wilson portait un costume soie Continent de la pyjama imprimé avec manteau de Cachemire Double et baskets ouvertes.



mercredi 4 mars 2015

Pour la Fashion Week Etam offre un show très chaud


Alors que démarre la Fashion Week de Paris, Etam a offert un magnifique show mardi soir dans le superbe cadre de la Piscine Molitor.


Les pièces présentées et créées par Natalia Vodianova n'avaient rien à envier aux marques de lingerie les prestigieuses. Les pièces de lingerie sexy étaient à dominante noire, les sous-vêtements étaient d'un style plutôt fleuri.












lundi 16 février 2015

H&M dévoile sa collection Loves Coachella


H&M sponsorise le festival Coachella Valley Music pour la 6ème année consécutive, mais la collaboration va plus loin cette année avec la création d’une première collection officielle. La collection H&M loves Coachella sera disponible sur hm.com et dans approximativement 350 magasins en Amérique du Nord à partir du 19 mars, et dans le reste du monde à partir du 26 mars.


La collection H&M loves Coachella propose des vêtements pour la femme et pour l’homme ainsi qu’une sélection d’accessoires ; elle incarne l’esthétique du festival 2015.

La collection femme propose une tendance romantique avec des tops graphiques, des franges, de la dentelle, des combi-shorts, des tops courts, des shorts, et des pantalons larges pour un look féminin bohème et pour les hommes, des t-shirts très graphiques et des shorts.

Pour ceux qui seront présents, la collection sera pour la première fois en vente sur le site du festival, dans le pop-up store H&M. Les festivaliers pourront y acheter cette collection exclusive, s’y détendre et profiter d’une expérience interactive.







mercredi 4 février 2015

La collection printemps pour H&M de David Beckham


David Beckham n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il a déjà signé des collections de sous-vêtements pour homme chez H&M, mais cette fois-ci l'enseigne suédoise a poussé la collaboration bien plus loin, en proposant à l'ancien footballeur de sélectionner les pièces qui sont pour lui des indispensables du prêt-à-porter printemps 2015 pour les hommes.

Ses choix se sont portés sur des blousons en toile de lin, blazers, polos, vestes en denim délavé, chemises en popeline blanche…




lundi 3 novembre 2014

Diane von Furstenberg chez My Little Box


Pour sa box d'octobre, My Little Box a frappé fort en proposant à ses abonnées une box réalisée en partenariat avec Diane von Furstenberg, la célèbre créatrice de la fameuse robe portefeuille connue sous le nom de "wrap dress" qui a été portée par de nombreuses célébrités.


Si vous ne connaissez pas encore le phénomène des "Box beauté", rappelez-vous les pochettes surprises de votre enfance que l'on trouvait chez le boulanger et le plaisir impatient de découvrir ce qui se cachait dedans. Les "Box beauté" s'en sont inspirées pour nous proposer tous les mois une petite boite remplie de produits de beauté et de goodies pour un prix qui tourne autour de 16 euros.
Dès le départ, My Little Box a voulu se démarquer en ajoutant tous les mois à ses box un accessoire mode et cette fois-ci, elle a glissé dans chaque boite un très joli foulard réalisé en collaboration avec Diane von Furstenberg. Il y a en fait trois modèles de foulards qui ont été créés à partir d'imprimés que l'on peut retrouver sur les robes créées par la célèbre styliste.

Mais la collaboration ne s'est pas arrêtée-là, pour l'autre box de la marque, dédiée elle aux collants La Gambettes Box (les abonnées reçoivent tous les mois un collant noir et un collant surprise) la créatrice a également créé deux collants et s'est pour cela inspirée d'un collant qu'elle portait dans les années 70.

Diane von Furstenberg fête cette année les 40 ans de la "wrap dress" et multiplie les événements liés à cet anniversaire, elle a débuté l'année par une "Journey of a Dress" à Los Angeles et une collection capsule avec campagne DVF sous l'objectif de Jean-Paul Goude a été présentée aux Galeries Lafayettes du boulevard Haussmann pendant tous le mois de septembre. Aujourd'hui elle lance une collection de bijoux fantaisie qui sera commercialisée à partir de février 2015 dans le monde entier avec des prix allant de 55 à 495 euros.

mercredi 8 octobre 2014

Le défilé Chanel à la Fashion Week de Paris


A chaque nouveau défilé, on se demande ce que Karl Lagerfeld nous réserve et à chaque fois, aussi incroyable que cela puisse être, il arrive à nous surprendre. Le défilé de la collection de prêt-à-porter Chanel printemps-été 2015 à la Fashion Week de Paris ne déroge pas à la règle, il était époustouflant, d'une part par le thème choisi et d'autre part par le festival des couleurs très vives de la collection.


Le couturier a conçu son défilé comme une manifestation clin d'oeil à mai 68 avec des slogans du style "Faites la mode, pas la guerre" le tout sur fond de sirènes de police et de sifflets sur les pavés de Paris au Grand Palais. Les beaux jours 2015 chez Chanel seront placés sous le signe de la couleur, elle explose partout et se décline à l'infini dans des ensembles hippie-chic qui font vraiment envie, certainement, l'une des meilleures collections du grand Karl... avant la prochaine.


Retour en vidéo sur ce magnifique défilé :

lundi 29 septembre 2014

Entretien avec Gaspard Ulliel qui interprète St Laurent


1967 - 1976. La rencontre de l'un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact. L'acteur Gaspard Ulliel, qui interprète Yves St Laurent dans le film de Bertrand Bonello sorti sur les écrans le 24 septembre, nous confie ses impressions à propos du tournage de ce biopic sur la vie du célèbre couturier.


Vous intéressiez-vous déjà à la figure de Saint Laurent, avant que Bertrand Bonello ne vous propose de l’interpréter dans son film ?

Gaspard Ulliel : Il se trouve que Gus Van Sant a eu à un moment le projet d’un film sur lui. Gus et moi avions sympathisé sur le tournage du court métrage de Paris, je t’aime. Un soir qu’il dînait au restaurant avec Hedi Slimane, il a vu au mur une photo de Saint Laurent et a été frappé par la ressemblance entre lui et moi. Saint Laurent a donc commencé là, en ce qui me concerne. Le projet m’enthousiasmait mais il a été abandonné. J’ai été donc d’autant plus heureux que le film se fasse avec Bertrand.
J’avais lu à sa sortie, avec passion, le livre d’Alicia Drake, Beautiful People : Saint Laurent, Lagerfeld, Splendeurs et misères de la mode, un des ouvrages les plus forts sur Saint Laurent, doublé d’un beau portrait d’époque.
J’avais une connaissance assez sommaire de l’œuvre et de l’existence de Saint Laurent, mais je savais qu’elles représentaient quelque chose d’énorme.

De quelle manière Bertrand Bonello vous a-t- il dirigé pour ce rôle si particulier ?

C’était davantage un accompagnement qu’une direction. Bertrand et moi nous sommes vus plusieurs fois avant le tournage, nous avons discuté, échangé des livres… J’ai participé aussi aux essais avec les autres comédiens, ce qui était une chance. Bertrand m’a laissé très libre, tout comme il a laissé de nombreuses scènes prendre une direction imprévue. Cela a été un bonheur de travailler avec lui.

Comment vous êtes-vous approprié un rôle aussi complexe, et sans doute impressionnant pour un acteur ?
Je me suis documenté un maximum, comme aurait fait n’importe quel acteur. Il y a beaucoup de photos mais peu d’archives sonores ou filmées : Yves n’était pas à l’aise en interview, et sans doute Pierre Bergé le protégeait-il… J’ai relu Beautiful People, ainsi que les principales biographies le concernant.
J’ai eu accès à l’appartement de la rue de Babylone, connaissant les gens qui l’ont récemment racheté. Mais à un moment j’ai fait le deuil de tout cela pour m’en éloigner le plus possible. Le film est une fiction.
C’eût été dommage de vouloir être précis, exhaustif… C’est pourquoi, au fond, je ne suis pas mécontent de n’avoir pas rencontré des membres de son entourage. J’ai pu ainsi me sentir libre, essayer de comprendre Yves en général, mais surtout Yves tel qu’il est dans le scénario écrit par Bertrand et Thomas Bidegain. C’est en effet un rôle très impressionnant ! Au début du tournage j’ai eu la même sensation qu’au théâtre, quand le rideau s’ouvre et qu’on n’a plus le droit à l’erreur. D’autant plus que nous avons commencé par la scène où, dans le studio, Yves apparaît pour la première fois en gros plan ! Je n’avais jamais eu accès à un rôle et à un travail d’une telle ampleur. Jusque-là mes personnages étaient toujours en devenir, dans une semi-maturité, allant d’un point A à un point B. C’est la première fois que j’interprète un personnage établi.

Comment avez-vous travaillé la voix si particulière de Saint Laurent ? et l’aspect physique du personnage en général ?

Dans l’ensemble j’ai essayé d’échapper au mimétisme pour trouver mon propre rythme, ma propre musique. Pour notre première séance de travail, Bertrand m’avait envoyé des interviews disponibles sur les archives de l’INA. Il insistait sur la diction particulière de Saint Laurent, une grâce qui était, disait-il, de la fragilité sans être de la féminité. Quelque chose d’assez difficile à saisir et à reproduire.
Mais une fois que nous avons trouvé la voix, nous n’y sommes plus revenus. Comme je dessine depuis longtemps, c’est moi qu’on voit dessiner dans le film. Yves avait une grande silhouette avec de longs bras, il était longiligne tout en ayant des joues. J’ai maigri afin de me rapprocher de cette silhouette. Je crois qu’à l’époque les hommes étaient plus fins qu’aujourd’hui. Nous avons trouvé de nombreux costumes chez le collectionneur Olivier Chatenet : étrangement, tout m’allait, il a fallu faire très peu de retouches. J’ai dû aussi m’habituer à porter la perruque, et même plusieurs perruques, la chevelure étant un aspect très important du personnage !
Saint Laurent changeait souvent de coiffure, il avait de belles mises en pli, parfois presque un casque… Sa plus grande peur était de devenir chauve !

De quelle manière avez-vous abordé le fait que le film soit un biopic ?

Pour moi le film est beaucoup plus riche que cela ! C’est la première fois, je crois, qu’un biopic n’essaie pas de raconter les grandes lignes de la vie d’une célébrité ou de dévoiler son énigme. Cela pourrait être n’importe qui, l’histoire serait tout aussi intéressante…
Lorsque j’ai lu le scénario, tard un soir, j’étais tellement excité que je n’arrivais pas à dormir. Je crois que c’est l’un des cinq meilleurs scénarios qu’il m’ait été donné à lire : c’est comme si Bertrand avait pu avoir accès directement à Saint Laurent… Le récit n’est pas construit comme un fil tendu mais en une succession de scènes importantes dont aucune n’est anodine. A la limite, chacune pourrait être seule, former un film à part entière. Le film ne raconte pas la vie de Saint Laurent, il s’intéresse à sa vie mentale plutôt qu’aux aléas de sa carrière. C’est un voyage au plus profond du personnage, avec des choses audacieuses, volontiers abstraites…

Le film met en avant deux relations passionnelles, celle de Saint Laurent avec Pierre Bergé, joué par Jérémie Rénier, mais aussi et peut-être avec Jacques de Bascher, joué par Louis Garrel. C’est un des aspects les plus forts du film, et sans doute aussi les plus inattendus.

Jérémie est un ami de longue date, sa présence était donc un élément rassurant pour moi.
Comme en outre il sortait d’un biopic, il a pu me donner des conseils. Il apporte à la virilité de Pierre Bergé une douceur qui est très précieuse. Et notre amitié est, je crois, palpable à l’écran. En revanche je ne connaissais pas vraiment Louis. Nous nous étions juste croisés. Il a été très agréable, très ouvert. Son inventivité m’épate dans le film, dans chaque scène… Là encore, l’essentiel n’est pas forcément la ressemblance physique.
Elle existe, mais de Bascher n’était pas grand, par exemple… Louis s’est réellement investi.
A l’écran il y a constamment, entre nous, une forte tension sexuelle. C’est ainsi que Bertrand le voulait.
Je pense que Saint Laurent aurait été prêt à tout plaquer pour de Bascher. Celui-ci était un personnage à l’évidence trouble, mais qui apportait quelque chose à Yves.
Jacques introduit une rupture dans le parcours du personnage, il le pousse dans ses retranchements, l’ouvre à une sexualité fantasque et parfois sombre. Il amène une menace, un suspense… Du coup, Saint Laurent se met à reconsidérer sa vie et son art. Le deuil qu’il doit faire de cette relation l’obligera à rebondir, à rechercher ailleurs la même flamme, la même excitation, pas seulement dans la drogue mais aussi dans le travail. Il en ressortira l’une de ses plus importantes collections, celle avec laquelle finit le film, le ballet russe de 1976. La marque de son génie est également là, dans sa capacité à exploiter tout ce qu’il a vécu et ressenti pour en faire quelque chose d’unique.

Après l’avoir cotoyé si longtemps, quel type de créateur était Yves Saint Laurent, selon 
vous ?

Sa force a été de libérer la femme d’une silhouette contrainte, rigide. Il a apporté une aisance, notamment en créant des vêtements qu’il était possible de porter tous les jours, et pas seulement en soirée. Il a ainsi anticipé cette transition vers le prêt-à-porter qui a été si importante. Il a adapté ses vêtements à l’époque, comme avaient commencé à le faire Dior et Chanel, mais, de manière géniale, il a libéré la femme en s’inspirant du passé, notamment à travers la fameuse collection 1940. Son smoking, dont il a été le premier à habiller les femmes, reste sans doute l’un de ses vêtements les plus sensuels. Yves est comme une éponge, il ressent son époque, ce qui se joue autour de lui. Je me suis beaucoup appuyé là-dessus, sur son recul face à son époque dont n’est jamais vraiment dupe, sur son mélange de sensibilité exacerbée et d’extrême intelligence… Je pense donc qu’il était un véritable artiste. Avec sans doute la frustration d’avoir œuvré dans un art mineur et éphémère, sans la pérennité qu’a par exemple la peinture, pour laquelle il avait la plus grande admiration. Dans ses collections, Saint Laurent a rendu de nombreux hommages aux peintres, à commencer par Mondrian.
Son utilisation de la couleur était également magistrale, et son imagination toujours renouvelée : il y a par exemple un grand écart entre la collection russe de 1976 et celle qui lui succède, dite « chinoise et opium ».

Comment voyez-vous chez lui l’équilibre, ou le déséquilibre, entre la dépression et les moments plus légers ?

Yves était presque un dépressif né, en tout cas il l’était depuis l’adolescence, depuis le séjour au Val de Grâce pendant son service militaire.
Il est ensuite resté sous médicaments jusqu’à la fin de ses jours. Son homosexualité l’a également exposé aux jugements et aux moqueries, tout comme sa fragilité et sa finesse. Mais je crois qu’il a aussi tiré une certaine force de ces épreuves. Une part de sa réussite vient sans doute de cette revanche sur la vie. J’ai beaucoup pensé à la timidité de Saint Laurent. Aujourd’hui je pense que c’était un faux timide, avec une véritable assurance…

Mon objectif a été de faire en sorte qu’à aucun moment on ne juge ce personnage, que le spectateur repousse ses limites morales…
Je crois que j’ai franchi un cap quand je suis parvenu à mettre de la lumière dans ce que j’avais d’abord considéré comme des ténèbres.
Au départ, j’assimilais les scènes où Saint Laurent touche le fond à des zones d’ombre, mais j’ai fini par arriver à un stade où les choses se sont presque inversées. Lorsqu’il commence à vivre deux vies de manière quasi schizophrène, au bureau le jour et avec de Bascher la nuit, il m’a semblé que le bureau devenait un d’espace carcéral dans lequel il était sans cesse observé, surveillé, infantilisé, alors que les nuits avec de Bascher étaient au contraire comme une école buissonnière, un épanouissement…

Bertrand a bien insisté pour montrer combien, Yves, surtout au début, a des moments d’insouciance et de légèreté, de joie de vivre…
Cela correspond d’ailleurs à la description qu’en donnent ceux qui l’ont bien connu. Il avait de l’humour, il était rigoleur, avec son grand sourire… Montrer cela au milieu d’une histoire par ailleurs sombre était l’un des paris du film.

samedi 20 septembre 2014

La petite-fille d’Audrey Hepburn à la Fashion Week


La Fashion Week parisienne ouvrira ses portes le 23 septembre et les refermera le 1er octobre 2014, plus de 90 couturiers et créateurs y présenteront la collection printemps-été 2015 de prêt-à-porter et l'un d'eux se démarquera en faisant défiler la petite-fille d'Audrey Hepburn.


Emma Ferrer est une jolie brune de 21 ans, elle est la fille du fils de la célèbre actrice Audrey Hepburn, Sean Hepburn Ferrer est également le fils de l'acteur Mel Ferrer avec lequel Audrey fut mariée pendant 8 ans. Toutefois, la jeune mannequin n'a jamais connu son illustre grand-mère qui est décédée d'un cancer l'année de sa naissance en 1993. Il semblerait malgré tout que la jeune femme marche sur les pas de son aïeule, car en-dehors du fait qu'elle affiche une ressemblance marquante avec l'actrice comme on peut le constater sur la photo ci-dessus (photo pour le magazine Harper's Magazine), elle a également été choisie par le couturier Alber Elbaz pour défiler pour la marque Lanvin lors de la Fashion Week, alors qu'Audrey Hepburn avait été choisie par Givenchy comme icône mode pour représenter la marque.

Quelques rendez-vous incontournables lors de la Fashion Week : Balenciaga le 24 septembre, Lanvin le 25 septembre, Christian Dior le 26 septembre, Jean Paul Gaultier le 27 septembre, Givenchy le 28 septembre, Saint Laurent le 29 septembre, Chanel le 30 septembre, Hermès le 1er octobre.

mercredi 27 août 2014

"Cousu Main" la nouvelle émission de Cristina Cordula


A partir du samedi 30 août à 18 H, la chaîne M6 proposera toutes les semaines une nouvelle émission mode "Cousu Main" qui sera animée par Cristina Cordula. L'ancien mannequin et la conseillère en image la plus célèbre, devenue animatrice la plus populaire grâce au succès phénoménal de ses émissions "Nouveau look pour une nouvelle vie" et "Les reines du shopping", va donc se lancer dans une nouvelle aventure qui devrait, encore une fois, attirer de nombreux téléspectateurs et surtout évidemment téléspectatrices.


L’émission “Cousu main”, présentée par Cristina Cordula, dépoussière l’image de la couture et surfe sur la tendance du “do it yourself”* en mettant à l’honneur des couturiers amateurs qui vont développer leur savoir-faire.
Dix passionnés de 24 à 60 ans et de tous horizons se retrouvent autour de leur passion : la couture. A travers les différentes épreuves qui vont leur être proposées, ils devront prouver qu’ils sont capables de confectionner des vêtements de qualité et tendance, voire de transformer de manière inédite et spectaculaire certains vêtements basiques. Ils seront accompagnés et jugés lors des différentes étapes de création par des professionnels de la couture : Amparo Lellouche et Julien Scavini, qui évalueront leur maîtrise technique et l’originalité de leurs créations.

Pendant plusieurs semaines, dix couturiers amateurs venus de toute la France et même de Belgique vont réaliser sous vos yeux des vêtements que nous portons tous au quotidien : d'un simple chemisier à la plus spectaculaire des robes de soirée en passant par une salopette pour enfants, des tenues pour homme ou encore un ensemble de lingerie.
Ils sont électricien, vendeur, mère au foyer, architecte, étudiant, médiatrice de quartier... À travers les épreuves proposées par un jury de professionnels de la couture, ils vont prouver que l'on peut faire en peu de temps des vêtements incroyables, à moindre frais, et qui ne ressemblent pas à ceux de votre voisin.

Pour cette 1ère semaine de concours, les rois de la paire de ciseaux vont travailler la matière la plus utilisée dans le monde : le coton.
Ils vont devoir réaliser, en seulement 3h30, une jupe droite en suivant un patron imposé.
Ils auront également la lourde tâche de customiser un tee-shirt basique en un tee-shirt de soirée digne des plus grands créateurs en à peine 2 heures.
À l'issue de ces deux épreuves, un des couturiers sera éliminé du concours. Qui saura tirer son épingle du jeu ?

* “faîtes-le vous-même”

jeudi 21 août 2014

Etam fait aussi sa rentrée littéraire en septembre


A partir de septembre, Etam offre un concept inédit à ses clientes : le pyjama connecté
Plus besoin de chercher un livre dans la bibliothèque au moment d'aller se coucher, avec Etam votre livre de chevet se trouvera dans votre pyjama ou dans votre nuisette.

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En partenariat avec Smartnovel, la start-up française spécialisée dans le roman-feuilleton sur support mobile, l'enseigne de lingerie va lancer une opération de lingerie connectée en dotant les étiquettes de ses articles d'un QR Code qu'il suffira de flasher pour charger 6 nouvelles inédites d'auteurs français.

Six auteurs ont écrit ces six nouvelles inédites et addictives : Marie Desplechin, Pierre Lemaitre (Prix Goncourt 2013), Nelly Alard (Prix interallié 2013), Valentine Goby (Prix des libraires), Barbara Constantine (Choix des libraires) et Laurent Seksik (Prix du meilleur roman français 2013).

Pour l'occasion, Etam a à nouveau fait appel à son mannequin fétiche en la personne de Natalia Vodianova qui pose en nuisette sur une pile de livres sur l'affiche de la campagne.
 


lundi 7 juillet 2014

Sean Penn et Charlize Theron au défilé DIOR


Alors que la Fashion Week Haute Couture automne-hiver 2014-2015 a débuté ce dimanche 6 juillet avec le défilé Versace qui a été marqué par la présence de Jennifer Lopez, le défilé DIOR de ce lundi a remporté un grand succès avec la présence de nombreuses célébrités, notamment Marion Cotillard, Emma Watson, Olivia Palermo et bien entendu Charlize Theron, l'égérie DIOR était accompagnée de son compagnon l'acteur Sean Penn.


DR Dior Twitter
Le show s'est tenu dans un bâtiment spécialement créé pour l’occasion et installé dans les jardins du Musée Rodin. Dès leur arrivée, les invités ont pu découvrir la façade entièrement blanche et estampillée du nom DIOR. A l’intérieur, les murs étaient recouverts en totalité d’orchidées blanches.

La pureté du décor a rejoint celle de la collection et dès l'apparition des premiers mannequins sur le podium, le ton était donné, la saison automne-hiver 2014-2015 chez DIOR sera dans une dominante claire et même totalement blanche le plus souvent.
Autre dominante, un grand nombre de robes majestueuses, longues et volumineuses brodées de motifs floraux pour donner l'impression que vous allez vous rendre à un bal princier. Des tailleurs élégants se mêlaient également à de surprenantes combinaisons de spationautes pour offrir un spectacle à la fois étonnant et raffiné.

Le show très attendu de ce mardi est celui de Chanel et mercredi sera une journée très chargée avec les défilés de Jean Paul Gaultier, Martin Magiela, Franck Sorbier, Elie Saab, Valentino, Adeline André et Victor&Rolf.




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Quand Marilyn fait de la publicité sans le vouloir pour un célèbre parfum