Affichage des articles dont le libellé est PEOPLE. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est PEOPLE. Afficher tous les articles

samedi 19 mai 2018

La robe de mariée de Megan Markle signée Givenchy


Clare Waight Keller la directrice artistique de la maison de Haute-Couture française Givenchy explique comment a été conçue la robe de mariée de Megan Markle pour son mariage avec le Prince Harry :


C'est vraiment un honneur d'avoir eu l'occasion de collaborer étroitement avec Meghan Markle pour une occasion aussi remarquable. Nous voulions créer une pièce intemporelle qui mettrait en valeur les codes emblématiques de Givenchy tout au long de son histoire, ainsi que de transmettre la modernité à travers des lignes épurées et des coupes pointues. En revanche, la beauté florale délicate du voile était une vision que Meghan et moi partagions, un geste spécial embrassant la flore du Commonwealth, remontant la circonférence du tulle de soie. En tant que designer britannique dans une maison de Haute Couture parisienne, et au nom de tous chez Givenchy qui avons pu expérimenter un processus de créativité aussi extraordinaire, je suis extrêmement fière de ce que nous avons accompli et nous sommes reconnaissants à Meghan Markle, le Prince Harry et Kensington Palace de nous avoir permis de faire partie de ce chapitre historique. Ce fut une expérience extrêmement enrichissante d'apprendre à connaître Meghan sur le plan personnel, celui que je garderai pour toujours pour moi-même. La Maison Givenchy se joint à moi pour lui souhaiter, ainsi qu'au Prince Harry, tous les vœux de bonheur dans leur avenir.



La robe de mariée
La robe incarne une élégance minime intemporelle en référence aux codes de la maison emblématique Givenchy et mettant en valeur le savoir-faire artisanal de son atelier de haute couture parisien de renommée mondiale fondé en 1952. Fidèle à l'héritage de la maison, la robe a des lignes pures avec des coutures méticuleusement placées. L'accent de la robe est l'encolure ouverte de forme bateau qui encadre gracieusement les épaules et souligne la taille sculptée et mince. Les lignes de la robe s'étendent vers l'arrière avec des plis arrondis amortis par un jupon en organza triple soie. Les manches trois quarts fines ajoutent une note de modernité raffinée.

Le voile
Mme Markle a exprimé le souhait d'avoir les 53 pays du Commonwealth sur elle tout au long de la cérémonie. Mme Waight Keller a conçu un voile représentant la flore distinctive de chaque pays du Commonwealth réunis dans une composition florale spectaculaire. Le voile de cinq mètres de long est fait de tulle de soie avec une garniture de fleurs brodées à la main dans des fils de soie et de l'organza. Chaque fleur a été travaillée à plat, en trois dimensions pour créer un design unique et délicat. Les ouvrières passaient des centaines d'heures à coudre méticuleusement et à se laver les mains toutes les trente minutes pour garder le tulle et les fils immaculés. 

Les robes des demoiselles d'honneur
Clare Waight Keller a également conçu les six robes des jeunes demoiselles d'honneur, fabriquées à la main dans l'Atelier Haute Couture Givenchy à Paris. Les robes ont été conçues pour avoir la même pureté intemporelle que la robe de Mme Markle. Chaque robe est sculptée en radzimir de soie ivoire et a une taille haute avec des manches bouffantes courtes et est finie à la main avec un double ruban de soie attaché au dos dans un nœud. Les robes des demoiselles d'honneur comprennent des poches et des jupes plissées pour créer une silhouette détendue et luxueuse.


dimanche 7 janvier 2018

France Gall, une vie pour la musique


France Gall, de son vrai nom Isabelle Gall, a été bercée dès son plus jeune âge par le monde de la musique, son père Robert Gall, ancien élève du conservatoire était chanteur et auteur, il a signé entre autres, des "Amants merveilleux" pour Édith Piaf (1960) et "La Mamma" pour Charles Aznavour (1963). Sa mère, Cécile Berthier, est la fille de Paul Berthier, cofondateur de la Manécanterie des Petits Chanteurs à la croix de bois. Elle est la nièce de Jacques Berthier, compositeur et organiste, cousine du guitariste Denys Lable, de Vincent Berthier de Lioncourt (fils de Jacques), fondateur, en 1987, du Centre de musique baroque de Versailles et de François Brochet, sculpteur.

Elle voit défiler chez ses parents de nombreux artistes comme Hugues Aufray, Marie Laforêt ou Claude Nougaro. Enfant, elle accompagne quelquefois son père dans les coulisses de l'Olympia. Il lui fait même manquer l'école pour l'emmener voir Piaf, Bécaud ou Aznavour en concert à Bruxelles. Elle commence le piano à cinq ans, puis la guitare vers onze ans. À treize-quatorze ans, elle fait de la musique avec ses deux frères, les jumeaux Patrice et Philippe : ils ont fondé un petit orchestre et jouent l'été sur les plages et l'hiver à Paris. La petite Isabelle est surnommée « Babou1 » par sa famille, surnom qu’elle portera jusqu'à sa mort. Son père, devant son caractère affirmé, lui octroie le titre de « petit caporal ». Ses violons d’Ingres sont la peinture et les jeux de société.


En 1956, France Gall est sélectionnée pour représenter le Luxembourg au 10ème Concours Eurovision de la chanson et gagne en interprétant "Poupée de cire, poupée de son"
Une de ses chansons les plus célèbres est écrite par Serge Gainsbourg "Les Sucettes" et commentée par les propos appuyés de son auteur, déclenche un vent de scandale grandissant au fil des mois et provoque un malaise dont France Gall ne sort pas indemne quand elle comprend, trop tard, qu'elle a été manipulée dans un but médiatique.


C'est en entendant à la radio, un jour de 1973, la chanson "Attends-moi" interprétée par Michel Berger que France Gall est subjuguée par sa musique. À l'occasion d'une émission de radio, elle lui demande s'il peut lui donner son avis à propos des chansons que son producteur voudrait lui faire enregistrer. Bien que Michel Berger soit déconcerté par la pauvreté des chansons proposées à France Gall, il n'est pas question pour lui d'une collaboration entre eux. Ce n'est que six mois plus tard, en 1974, qu'il accepte d'écrire pour elle, après qu'elle a fait une voix sur le titre "Mon fils" rira du rock'n'roll du nouvel album de Berger (Chansons pour une fan), et après que l'éditeur de Gall le lui a proposé. La chanteuse a déjà décidé : « Ce sera lui ou ce sera personne »

Après la mort de Michel Berger, elle met fin à sa carrière de chanteuse en 1997. Les 12 et 15 août 2000, elle fait deux apparitions sur la scène de l'Olympia, pour interpréter en duo avec Johnny Hallyday "Quelque chose de Tennessee" c'est la dernière fois que France Gall chante sur scène. Le cancer du sein de France Gall, traité en 1993, connaît une récidive en 2015. Sa maladie est gardée secrète du grand public et le 9 décembre 2017, elle ne peut assister aux obsèques de Johnny Hallyday, ce qui alimente les rumeurs sur son état de santé. Dix jours plus tard, elle est admise en soins intensifs à l'hôpital américain de Neuilly pour une « infection pulmonaire sévère ». Elle meurt dans cet hôpital le matin du 7 janvier 2018, à l'âge de 70 ans, des suites de la récidive de son cancer.

mercredi 25 janvier 2017

Jean-Paul Gaultier présente "Les Reines du shopping"


Du 30 janvier au 3 février, Jean-Paul Gaultier sera juré exceptionnel aux côtés de Cristina Cordula dans "Les Reines du shopping : le retour des gagnantes" (M6)

Retrouver Jean-Paul Gaultier dans le programme n'est pas si surprenant que ça. Comme il l'a confié au magazine Télé 7 Jours, il l'a toujours apprécié, tout comme le travail de son animatrice. "J'aime bien l'émission. Je la regarde quand je peux, parfois en replay. Ensuite, je trouve que Cristina distille ses conseils de manière merveilleuse. Elle est généreuse, sans agressivité ni ironie. Tout est dit de façon bienveillante (...) J'apprécie le côté spontané des Reines du shopping", explique-t-il. N'allez pas croire au discours de circonstance et politiquement correct : Jean-Paul Gaultier est réellement un fan des Reines du shopping et n'a pas oublié certaines candidates. "Notamment Virginie, qui avait les cheveux longs et qui est revenue avec une coupe courte. Preuve que Jean-Paul ne ment pas et qu'il regarde vraiment l'émission", révèle Cristina Cordula.

Il n'a donc pas été difficile pour l'animatrice de le convaincre de venir à ses côtés. L'expérience s'est très bien passée pour le couturier, même s'il a fallu faire attention à plusieurs détails. "Je me suis senti assez libre, mais c'est un exercice délicat. Une fille très jolie peut mettre en valeur une tenue, même si elle n'est pas exceptionnelle au niveau style. Du coup, c'est difficile d'être objectif. Il faut composer avec le travail fourni, le budget... Ici tout est relatif. Ce qui est à la mode aujourd'hui est démodé le lendemain", raconte Jean-Paul Gaultier. Sa prestation a en tout cas ravi sa camarade Cristina Cordula, très enthousiaste sur son naturel pendant le tournage. "C'est un très bon client. Il a vraiment dit ce qu'il pensait. J'étais fière d'entendre que nos avis se rejoignaient souvent. Avoir Jean-Paul Gaultier dans cette émission montre que les gens de la mode apprécient ce programme", dit-elle.



jeudi 23 avril 2015

Interview de Virginie Elfira et Emmanuel Mouret


A l'occasion de la sortie du film "Caprice" le 22 avril, Virginie Elfira et Emmanuel Mouret le réalisateur ont répondu à quelques questions.

Clément, instituteur, est comblé jusqu'à l'étourdissement : Alicia, une actrice célèbre qu'il admire au plus haut point, devient sa compagne. Tout se complique quand il rencontre Caprice, une jeune femme excessive et débordante qui s'éprend de lui. Entretemps son meilleur ami, Thomas, se rapproche d'Alicia...



Caprice pose l’une des grandes questions amoureuses : doit-on se fier à l’instinct ou au destin pour trouver son âme sœur ?

Virgine Efira : À mon sens, les deux sont fortement liés. Alicia est obsédée par une prémonition selon laquelle elle va rencontrer quelqu’un qui ne sera pas du même milieu qu’elle. Mais elle y est réceptive parce que cela correspond à une envie, un instinct profond. Autour de moi, j’entends beaucoup de gens évoquer ces fameux « signes » mais c’est ce que l’on en fait qui m’intéresse vraiment. À partir du moment où ces « appels du destin » résonnent en soi, il y a une certaine beauté à se laisser guider. Dans le film, Emmanuel n’impose jamais au spectateur une direction, ne tranche pas entre instinct et destin, ce qui me convient tout à fait !

Emmanuel Mouret : Personnellement je ne crois ni au destin, ni à l’instinct. Je ne suis sûr de rien, et c’est peut-être ça qui rend les histoires amoureuses si passionnantes ! Est-ce que j’éprouve réellement tel sentiment envers une femme ou est-ce parce que j’ai follement envie de l’éprouver ?

Lorsque l’on se raconte nos histoires amoureuses, on parle sincèrement de magie, puis quand elles s’achèvent, on se dit qu’on se racontait des histoires ! Ces deux sentiments sont justes, authentiques. L’amour est peut-être un honnête mensonge !? Une rencontre amoureuse un heureux malentendu !? Dans Caprice, Clément et tous les personnages portent, de façon plus ou moins apparente, un rêve. Et la personne « élue » doit forcément coïncider avec ce rêve. Et, quand elle ne rentre plus dans le cadre assez rigide de notre rêve, c’est là que les problèmes commencent !

Le couple Clément/Alicia s’établit sans se soucier des préoccupations habituelles, comme celle de la famille recomposée...

E. M. : Le sujet est ailleurs, ce n’est pas de ça que parle le fi lm. Pour Clément un rêve est en train de se réaliser, c’est tellement beau pour être vrai qu’il attend lui-même quand ça n’ira plus. Comme dans les débuts des films d’horreur, tout va bien, trop bien !

V. E. : À la place d’Alicia, j’angoisserais que tout se construise si joliment avec Clément et leurs enfants. On a envie de gratter sous le vernis, soulever la moquette, sonder les coins obscurs... Cela peut correspondre aussi à une quête de sérénité, si tant est qu’elle existe : il arrive un moment dans le fi lm où Clément fait le choix de cette vie-là mais la sérénité n’accompagne pas éternellement l’amour. Sinon, ça ressemble à une bulle prétendue invincible. Et je n’y crois pas. Le film parle de la véritable beauté de la vie : celle où ce sont les difficultés, les obstacles, la fluctuation des sentiments, les revirements du cœur qui stimulent le mystère amoureux.

Comme dans la plupart des films d’Emmanuel Mouret, Caprice s’inscrit dans un ton subtilement décalé par rapport au réel...

V. E. : C’est le cinéma que j’aime le plus et c’est ce que j’ai dit à Emmanuel lors de notre premier rendez-vous, avant même d’imaginer pouvoir travailler avec lui. Je crois davantage à la vérité de l’émotion qu’à l’assurance du « vrai » : il existe une obsession un peu pénible pour un cinéma de l’ultra-réalisme comme si lui seul était garant de sincérité. Révéler des paradoxes souterrains, des élans que l’on ne maîtrise pas, est plus émouvant, plus authentique.

E. M. : Me concernant, le cinéma n’est pas la réalité, le cinéma c’est avant tout du cinéma. De la même façon que lorsque nous écoutons de la musique, nous sommes dans un monde parallèle. Evidemment nous éprouvons, en regardant un film, des sensations, des émotions qui résonnent avec notre intimité, parfois si profondément que nous avons l’impression que le cinéma c’est la vie. En faisant le film, j’ai été essentiellement guidé par la notion de plaisir que j’ai éprouvé adolescent devant certains films, beaucoup plus que par celle de réalisme. Plaisir d’être avec les personnages, les décors, la musique, mais également plaisir de géométrie dans la construction dramatique et plaisir des paradoxes.

V. E. : Emmanuel a la délicatesse de ne pas trouver des réponses mais d’élargir le champ des questions. À travers son prisme, le monde et les gens sont un peu plus ronds, plus riches, plus fragiles forcément.

Vous suscitez une forte empathie envers tous vos personnages...

E. M. : Je le souhaite en tous cas. Je tente de révéler leur charme. Je dois mon éveil intellectuel et sensible à des rencontres que j’ai faites adolescent. Je suis tombé amoureux ; ça n’était pas partagé mais j’étais conquis... Dans un film comme dans la vie, charmer peut engager le rire, le cocasse, même la tristesse.

V. E. : En tant qu’acteur, il ne faut surtout pas chercher à la susciter...

E. M. : ... Comment ? Tu n’as pas conscience de l’empathie que tu peux susciter (rires) ?

V. E. : Très peu (rires). On se sent parfois très étranger à ce que l’on communique à l’écran. Voire très seule quand, par exemple, un film devient une entreprise commerciale qui calcule son effet et fait tout pour l’atteindre.
Caprice est l’inverse de cela : avec Emmanuel, on est partis de l’envie d’échanger ensemble, de célébrer la complexité humaine à travers une fiction

L’une des forces d’équilibre du film est de préserver l’intégrité, la vérité de ces deux femmes amoureuses.

E. M. : Virginie avait une partition très délicate. Alicia est une actrice célèbre, nantie, reconnue dans la profession alors que Caprice est une débutante sans le sou à laquelle le spectateur pourrait plus facilement s’identifier. Il a fallu faire très attention à ne pas perdre Alicia : au final, elle est plus adorable que son image publique et c’est grâce à Virginie. Quand Alicia apprend qu’elle a été trompée, Virginie le joue en douceur, sans élever le ton. Alicia n’est jamais méprisante envers Caprice. C’est dans toutes ces petites inflexions, ces réactions humaines inattendues, que la beauté d’un personnage se dessine.

V. E. : Au départ, je me suis interrogée sur la tranquillité d’Alicia. Au-delà du confort qu’elle représente pour Clément, Alicia aurait pu déraper dans le conformisme, l’humeur égale un peu casse-pieds, la fadeur comparée à la fougue de Caprice. C’est Emmanuel qui m’a montré une image très inspirante de Marilyn Monroe où elle affiche un émerveillement constant. C’est une arme redoutable. Il existe également des possibles qui jalonnent la trajectoire d’Alicia, des pulsions à l’égard de Thomas qu’interprète Laurent Stocker. Et peu importe qu’elle y cède ou non.

E. M. : La retenue est l’un des points communs et cardinaux à tous les personnages. C’est ce qui nous fonde en tant qu’individu civilisé et qui m’émeut au cinéma.

V. E. : En tant qu’actrice, j’aime l’idée qu’il y a des forces qui nous dépassent. Le pire est de se retrouver avec un personnage figé, barbouillé d’une seule couleur.

Qu’est-ce qu’Emmanuel a pu vous cacher d’Alicia ?

V. E. : Quelques mots, par-ci par-là. Quand il se lance dans des indications de jeu, il lui arrive de ne pas terminer ses phrases (rires). J’avais parfois l’impression de ne pas comprendre ce dont il me parlait alors que tout était clair. Je n’avais pas besoin d’être rassurée. Emmanuel évoquait souvent l’harmonie et cela me suffisait... Nous étions en phase sur Alicia, en éveil constant, donc je n’ai jamais envisagé que le film pouvait se tromper de ton ou de direction.

E. M. : Sur un tournage, le travail est rarement dans l’analyse, mais dans l’écoute les uns des autres. Je ne cache rien de façon préméditée : au contraire, j’adore m’en remettre à tous ceux qui m’entourent et communiquent dans la même direction

mercredi 18 mars 2015

Ben Stiller et Owen Wilson ont clôturé le défilé Valentino


C'est le moment le plus inattendu de la Fashion Week de Paris qui vient de se terminer, l'apparition à la fin du défilé Valentino des acteurs Ben Stiller et Owen Wilson qui ont joué les mannequins d'un jour en parodiant leurs rôles respectifs dans le film "Zoolander"

Ben Stiller portait un costume de brocart de papillons de nuit personnalisé avec manteau brodé à la main et des chaussures noires de plante grimpante. Owen Wilson portait un costume soie Continent de la pyjama imprimé avec manteau de Cachemire Double et baskets ouvertes.



jeudi 22 janvier 2015

Gigi Hadid devient la nouvelle égérie Gemey-Maybelline


La jeune mannequin de 19 ans Gigi Hadid vient d'être choisie comme égérie par la marque de cosmétiques Gemey-Maybelline. Son visage n'est pas complètement inconnu, car elle est apparue plusieurs fois dans l'émission de téléréalité "The Real Housewives of Beverly Hills" aux côtés de sa mère Yolanda Foster qui est elle aussi un ancien mannequin.


Gigi Hadid est la fille aînée de Mohamed Hadid, un promoteur immobilier palestinien et de Yolanda Foster qui est néerlandaise.
Sa carrière de mannequin débute lorsqu'elle est remarquée par le styliste Paul Marciano, qui travaille pour la marque Guess, alors qu'elle n'a que deux ans. Elle pose alors pour la ligne de vêtements pour les enfants de cette même marque.
Ses parents divorcent en 2000, lorsqu'elle a cinq ans. Le 11 novembre 2011, sa mère se remarie au producteur de musique canadien David Foster.
En 2012, à l'âge de dix-sept ans, Gigi Hadid ressort diplômée du lycée Malibu High School où elle est alors la capitaine de l'équipe de volley-ball et fait partie de l'équipe d'équitation. Elle s'installe alors à New York pour se consacrer à ses études à l'université privée The New School et à sa carrière de mannequin.
En 2011, à l'âge de seize ans, Gigi Hadid signe un contrat avec l'agence IMG Models. En 2012, à l'âge de 17 ans, elle devient l'égérie de la marque Guess.
En février 2014, elle défile pour la première fois lors de la Fashion Week de New York, notamment pour le styliste Jeremy Scott. En avril 2014, elle apparaît dans le clip Surfboard du chanteur australien Cody Simpson, ainsi que dans le clip Simplethings du chanteur Miguel en mai 2014.

lundi 12 janvier 2015

Entretien avec Nathalie Baye pour le film "L'Affaire SK1"


Entretien avec Nathalie Baye à l'occasion de la sortie du film "L'Affaire SK1" le 7 janvier

Paris, 1991. Franck Magne, un jeune inspecteur fait ses premiers pas à la Police Judiciaire, 36 quai des Orfèvres, Brigade Criminelle. Sa première enquête porte sur l’assassinat d’une jeune fille. Son travail l’amène à étudier des dossiers similaires qu’il est le seul à connecter ensemble. Il est vite confronté à la réalité du travail d’enquêteur : le manque de moyens, les longs horaires, la bureaucratie… Pendant 8 ans, obsédé par cette enquête, il traquera ce tueur en série auquel personne ne croit. Au fil d’une décennie, les victimes se multiplient. Les pistes se brouillent. Les meurtres sauvages se rapprochent. Franck Magne traque le monstre qui se dessine pour le stopper. Le policier de la Brigade Criminelle devient l’architecte de l’enquête la plus complexe et la plus vaste qu’ait jamais connu la police judiciaire française. Il va croiser la route de Frédérique Pons, une avocate passionnée, décidée à comprendre le destin de l’homme qui se cache derrière cet assassin sans pitié. Une plongée au cœur de 10 ans d’enquête, au milieu de policiers opiniâtres, de juges déterminés, de policiers scientifiques consciencieux, d’avocats ardents qui, tous, resteront marqués par cette affaire devenue retentissante : « l’affaire Guy Georges, le tueur de l’est parisien ».


Qu'est-ce qui vous a intéressée dans le projet ?

Nathalie Baye : D'abord, la présence de Frédéric Tellier au générique. En effet, j'avais déjà tourné sous sa direction pour la série Les Hommes de l'Ombre. J'ai tout de suite apprécié son exigence et son travail avec les acteurs : il connaît bien les comédiens et il a cette manière de les emmener là où il veut avec tact et finesse. Il m'a alors parlé de ce projet de long métrage, en me disant qu'il y avait un rôle d'avocate qu'il aimerait me confier. C'était encore abstrait : je connaissais l'affaire Guy Georges, mais j'ignorais le parcours de Frédérique Pons. Jusqu'au jour où Frédéric m'a envoyé le scénario.

Qu'avez-vous ressenti dans la salle de prétoire ?

Nathalie Baye : Je me suis dit qu'il y avait dû y avoir des drames terribles dans cette salle : d'ailleurs, il s'en dégage une atmosphère solennelle et très impressionnante. Frédéric m'avait emmenée une première fois au Palais de Justice pour me familiariser avec les lieux. Au moment de tourner et de jouer, on est très concentré sur le rôle et on en oublie la dimension théâtrale. Du coup, j'ai moi-même essayé de faire abstraction des lieux, tout comme Frédérique Pons.

Comment Frédéric Tellier dirige-t-il ses comédiens ?

Nathalie Baye : Il sait ce qu'il veut, mais aussi ce qu'il ne veut pas. Et en même temps, il n'est pas obtus : si un acteur lui propose quelque chose de différent de ce qu'il imaginait, et qui le touche, il l'accepte. Il connaît très bien les acteurs. En voyant le film, j'ai trouvé que l'ensemble des comédiens, et des seconds rôles – jusqu'aux témoins – étaient excellents. Frédéric sait parler aux acteurs, avec beaucoup de douceur, il est très encourageant et il réussit à vous emmener plus loin. C'est son grand point fort.

Vous aviez envie de tourner dans un polar ?

Nathalie Baye : En général, ce n'est pas le genre de projet auquel on m'associe spontanément. Mais le personnage de Frédérique Pons m'a intéressée et j'ai beaucoup aimé cette femme quand je l'ai vue : cela a été une rencontre intéressante. Et par fidélité à Frédéric, qui est d'une grande honnêteté dans son travail, j'y suis allée avec plaisir. Au départ, j'étais assez inquiète par le mélange des deux points de vue du flic et de l'avocate. Mais en voyant le film, je me suis rendu compte que mes craintes étaient infondées.

Quelle est votre perception du personnage ?

Nathalie Baye : Elle est sincère dans sa démarche et, dans le même temps, elle perçoit et ressent les choses de manière plus intense que son confrère qui me semble plus aveuglé par la cause.

À votre avis, pourquoi accepte-t-elle de défendre Guy Georges ?

Nathalie Baye : Il y a cette très belle phrase que prononce Frédérique Pons – une des raisons qui m'ont convaincue de faire le film – "je traque l'homme derrière le monstre". C'est pour moi la clé
du personnage : ce que je me suis raconté pour l'interpréter, c'est qu'il y a d'abord chez elle l'amour de son métier qui prime sur le reste. Je suis moi-même amie avec un grand avocat pénaliste qui me dit souvent qu'il y a des similitudes entre sa profession et la mienne : c'est un métier qu'on fait par passion. Et là, il y avait un enjeu : c'est une défense passionnante qui représente un défi excitant. Et je crois qu'il y a quelque chose de cet ordre dans ses motivations. Car derrière l'horreur qu'incarne Guy Georges, il y a un passé, un homme dévasté, un malade.

Est-ce plus difficile d'interpréter un personnage réel, toujours en vie ?

Nathalie Baye : Quand on m'a proposée de rencontrer Frédérique Pons, ma curiosité a été piquée parce que je trouvais qu'elle s'était engagée dans une aventure peu banale. Je l'ai donc rencontrée et ensuite, j'ai tâché d'oublier ce qu'elle avait fait. Car il s'agit avant tout d'un film de cinéma : même si le film est très sincère et proche de la réalité, il reste un espace entre la réalité et la fiction : on condense dix ou douze ans en 2h. Je n'ai donc pas essayé de retrouver des gestes ou des mimiques pour ressembler à Frédérique Pons. Pour autant, quand Frédéric Tellier a écrit le scénario, il s'est beaucoup inspiré d'elle : il y a donc une part du personnage proche d'elle et une part d'interprétation personnelle.

Comment s'est déroulée votre rencontre avec Frédérique Pons ?

Nathalie Baye : On a passé une soirée ensemble et lors de ce dîner, très informel, on a eu une conversation à bâtons rompus. Je lui ai posé plein de questions, et je me suis laissé guider par ce qu'elle dégageait. Les deux avocats de Guy Georges ont été mariés, et on sent qu'il y a une intimité très grande entre eux. Elle n'hésite d'ailleurs pas à lui faire remarquer qu'il a besoin d'elle car ça l'aide d'avoir une femme à ses côtés pour défendre Guy Georges. Frédérique est quelqu'un d'authentique, le genre de femme qui a beaucoup de force, tout en conservant une grande féminité. Contrairement à de nombreuses femmes de pouvoir, elle n'est pas faite que d’autorité et de pouvoir !

Avez-vous ressenti le besoin de vous documenter ?

Nathalie Baye : Frédéric m'a donné beaucoup de matière et m'a montré une ou deux scènes de crime, mais je ne voulais pas en voir davantage car c'est proprement insoutenable. Le personnage était bien dessiné et Frédéric s'est largement rapproché de la réalité. Je n'ai donc pas eu besoin de me plonger dans les images d'archives.


samedi 6 décembre 2014

Le portrait d'Eva Longoria réalisé par Mr Brainwash


A Miami, se tient actuellement la semaine de l'Art contemporain et à cette occasion, le célèbre artiste français d'art urbain Mr Brainwash (de son vrai nom Thierry Guetta) a présenté hier soir les portraits des actrices de la série "Desperate Housewives" qu'il a spécialement réalisés pour l'occasion.


Eva Longoria, présente lors de la réception, était ravie de présenter son portrait à la presse et parmi les invités figuraient également : Miley Cyrus, Russell Simmons, Swizz Beatz, Sammy Sosa et Patrick Schwarzenegger qui ont eu le plaisir de prendre part à une somptueuse soirée de luxe avec art et musique face à un magnifique front de mer.

Mr Brainwash est très populaire aux USA, car en 2008 il organise une exposition intitulée « Life is Beautiful » à Los Angeles dans les anciens locaux de CBS et bien qu'il n'ait jamais exposé jusque là, grâce au buzz provoqué par le soutien qu'il sut obtenir de ses amis street-artistes comme Shepard Fairey ou Banksy, l'exposition fut un grand succès, prévue pour durer seulement cinq jours, elle resta ouverte pendant deux mois, et attira plus de 7000 visiteurs.

Sa deuxième exposition, « Icon », s'est tenue à New York le 14 février 2010 et sa troisième, « Under Construction », s'est tenue durant tout le mois de décembre 2010 à Miami. Le 5 août 2012 s'est ouvert, à Londres, sa première exposition en solitaire, au Royaume-Uni. L'exposition se tient sur New Oxford Street, au The Old Storting Office. À l'origine devant se tenir un mois, l'exposition est prolongée d'une semaine suite au succès qu'elle rencontre. Comme pour les expositions antérieures, posters et cartes postales sont entre autres offerts aux visiteurs.

Mr Brainwash est l'auteur de la couverture de l'album Celebration de Madonna sorti en 2009 et en 2012, il est sollicité pour réaliser le clip Metropolis de David Guetta et Nicky Romero en style street art.

mardi 18 novembre 2014

Interview de Julie Depardieu pour le film "A la vie"


Entretien avec Julie Depardieu à l'occasion de la sortie du film "A la vie" le 26 novembre.

Pour le casting du film, Jean-Jacques Zilbermann voulut se coller au plus près de la réalité, c'est pourquoi il respecta les origines des trois protagonistes en engageant une actrice française (Julie Depardieu), canadienne (Suzanne Clément) et hollandaise (Johanna ter Steege)


1960. Trois femmes, anciennes déportées d’Auschwitz qui ne s’étaient pas revues depuis la guerre, se retrouvent à Berck-Plage. Dans cette parenthèse de quelques jours, tout est une première fois pour Hélène, Rose et Lili : leur premier vrai repas ensemble, leur première glace, leur premier bain de mer… Une semaine de rires, de chansons mais aussi de disputes et d’histoires d’amour et d’amitié...

Une question de regard

« À la lecture, j’ai immédiatement été touchée par le regard de Jean-Jacques sur ces trois femmes, sa volonté de filmer leurs rapports, le lien fort et indicible qui existe entre elles, et qu’elles ont entretenu jusqu’à leur mort. Le film, en fait, parle de son amour pour sa mère et ses deux amies de déportation. Il nous avait montré le documentaire qu’il avait fait sur elles quand elles étaient encore vivantes. Très émouvantes, les trois vieilles dames assises dans le sable, sur la plage, filmées comme des rock stars glamour, et riant comme des copines ! Pour moi, À LA VIE est le film d’un enfant respectueux et tendre sur sa mère, une femme comme on n’en fait plus ! »

L’indicible

« Dans le film, il est question du tout - l’horreur, la survie - et des petits riens.
Jean-Jacques filme des instants hors les mots. Et hors le temps. Une parenthèse partagée entre trois femmes qui réapprennent à vivre. Leur « après ». Comme un rendez-vous avec leur passé, leur histoire commune que personne d’autre ne peut comprendre.
Et Jean-Jacques, comme elles, veut sourire du pire. »

Qui est Hélène ?

« Une jeune fille pleine de rêves qui a été fauchée à 20 ans. Comme si elle avait été plongée dans une marmite d’huile bouillante. Après, il y a la rage du bonheur malgré tout. Alors elle cherche ceux qui l’aiment encore et elle repart, déterminée à se reconstruire. Comme un automate, d’abord, pendant 15 ans, en renonçant à certaines choses, en se mettant entre parenthèses, avant qu’un nouveau souffle de vie revienne, avec le plaisir physique. Ça c’est le personnage. Mais Hélène, surtout, est la mère de Jean-Jacques ! Et sur le tournage, « mon fils » me mettait la pression : « Je veux y croire ! » Je l’écoutais, je digérais ses conseils, mais, ensuite, je me lançais sans trop analyser. Il fallait que cela passe par moi, mes propres émotions, mon imagination. En revanche, je faisais attention à ralentir mon rythme naturel de paroles, de gestes pour essayer d’entrer dans le temps suspendu de ces trois femmes. »

Des moteurs différents

« J’espère que je n’ai pas trop agacé Suzanne et Johanna ! Je ne suis jamais concentrée avant une prise. Je m’engueule au téléphone avec un garagiste, je ne veux pas savoir où est la caméra. Le cadre ? Quel cadre ? Je préfère rester dans l’inconscience.
Suzanne est fascinante avec son casque sur les oreilles, écoutant de la musique à fond pour se concentrer avant chaque scène. Et Johanna pose des questions sur la focale ! C’est sa manière d’être à fond dans le film et de calmer son stress. À chaque interprète, sa manière de lutter contre l’angoisse. »

Yiddish Songs

« J’ai adoré répéter les chansons du film avec Éric Slabiak, le compositeur du film au violon et à l’accordéon. Je retrouvais mon amour pour les chants yiddish que j’avais déjà découverts dans UN SECRET de Claude Miller. »


dimanche 19 octobre 2014

L'émouvant hommage de William et Harry pour Diana


Bien que 18 années se soient écoulées depuis la disparition de Diana, les princes William et Harry continuent à honorer sa mémoire, ils ont récemment signé la préface d’un livre publié pour les 15 ans de l’association "The Diana Award"


The Diana Award (de sa dénomination complète : Diana, Princess of Wales Memorial Award for Inspirational Young People) a été fondée en 1999 pour lutter contre l’exclusion sociale notamment chez les jeunes et récompense les accomplissements significatifs de jeunes gens en vue de transformer la société. Pour l'anniversaire des 15 ans de l'initiative, un livre a été rédigé et les deux jeunes princes ont voulu préfacer l'ouvrage avec des mots touchants :

 Au cours des dernières années, nous avons tous deux eu le privilège de rencontrer des jeunes gens réellement exemplaires, et ceux qui sont impliqués auprès du Diana Award ne font pas exception, affairés à transformer en douceur leurs communautés et la vie de ceux qui les entourent. En rencontrant des jeunes qui travaillent avec l'association à Newcastle et à Londres, nous avons été frappés dans les deux cas par leur sens profond et tenace de la responsabilité sociale. Ces jeunes gens travaillaient dur pour contrer des problèmes sociaux qui les affectaient, tels que l'intilidation ou l'exclusion sociale, et le Diana Award leur a donné le pouvoir d'en faire encore plus. Cette année marque le 15e anniversaire du Diana Award. Durant tout ce temps, le prix a évolué pour devenir une association guidée par la jeunesse, nourrie par l'énergie et la passion de jeunes gens qui sont véritablement les pionniers de leur génération. Nous croyons que, s'ils sont encouragés et épaulés, ces jeunes gens ont la capacité de changer la société en mieux. Nous savons que notre mère, à la mémoire de laquelle ce prix a été instauré, pensait de la même manière et serait fière des accomplissements qui ont été permis jusqu'à aujourd'hui. Joyeux anniversaire.

samedi 20 septembre 2014

La petite-fille d’Audrey Hepburn à la Fashion Week


La Fashion Week parisienne ouvrira ses portes le 23 septembre et les refermera le 1er octobre 2014, plus de 90 couturiers et créateurs y présenteront la collection printemps-été 2015 de prêt-à-porter et l'un d'eux se démarquera en faisant défiler la petite-fille d'Audrey Hepburn.


Emma Ferrer est une jolie brune de 21 ans, elle est la fille du fils de la célèbre actrice Audrey Hepburn, Sean Hepburn Ferrer est également le fils de l'acteur Mel Ferrer avec lequel Audrey fut mariée pendant 8 ans. Toutefois, la jeune mannequin n'a jamais connu son illustre grand-mère qui est décédée d'un cancer l'année de sa naissance en 1993. Il semblerait malgré tout que la jeune femme marche sur les pas de son aïeule, car en-dehors du fait qu'elle affiche une ressemblance marquante avec l'actrice comme on peut le constater sur la photo ci-dessus (photo pour le magazine Harper's Magazine), elle a également été choisie par le couturier Alber Elbaz pour défiler pour la marque Lanvin lors de la Fashion Week, alors qu'Audrey Hepburn avait été choisie par Givenchy comme icône mode pour représenter la marque.

Quelques rendez-vous incontournables lors de la Fashion Week : Balenciaga le 24 septembre, Lanvin le 25 septembre, Christian Dior le 26 septembre, Jean Paul Gaultier le 27 septembre, Givenchy le 28 septembre, Saint Laurent le 29 septembre, Chanel le 30 septembre, Hermès le 1er octobre.

mercredi 27 août 2014

"Cousu Main" la nouvelle émission de Cristina Cordula


A partir du samedi 30 août à 18 H, la chaîne M6 proposera toutes les semaines une nouvelle émission mode "Cousu Main" qui sera animée par Cristina Cordula. L'ancien mannequin et la conseillère en image la plus célèbre, devenue animatrice la plus populaire grâce au succès phénoménal de ses émissions "Nouveau look pour une nouvelle vie" et "Les reines du shopping", va donc se lancer dans une nouvelle aventure qui devrait, encore une fois, attirer de nombreux téléspectateurs et surtout évidemment téléspectatrices.


L’émission “Cousu main”, présentée par Cristina Cordula, dépoussière l’image de la couture et surfe sur la tendance du “do it yourself”* en mettant à l’honneur des couturiers amateurs qui vont développer leur savoir-faire.
Dix passionnés de 24 à 60 ans et de tous horizons se retrouvent autour de leur passion : la couture. A travers les différentes épreuves qui vont leur être proposées, ils devront prouver qu’ils sont capables de confectionner des vêtements de qualité et tendance, voire de transformer de manière inédite et spectaculaire certains vêtements basiques. Ils seront accompagnés et jugés lors des différentes étapes de création par des professionnels de la couture : Amparo Lellouche et Julien Scavini, qui évalueront leur maîtrise technique et l’originalité de leurs créations.

Pendant plusieurs semaines, dix couturiers amateurs venus de toute la France et même de Belgique vont réaliser sous vos yeux des vêtements que nous portons tous au quotidien : d'un simple chemisier à la plus spectaculaire des robes de soirée en passant par une salopette pour enfants, des tenues pour homme ou encore un ensemble de lingerie.
Ils sont électricien, vendeur, mère au foyer, architecte, étudiant, médiatrice de quartier... À travers les épreuves proposées par un jury de professionnels de la couture, ils vont prouver que l'on peut faire en peu de temps des vêtements incroyables, à moindre frais, et qui ne ressemblent pas à ceux de votre voisin.

Pour cette 1ère semaine de concours, les rois de la paire de ciseaux vont travailler la matière la plus utilisée dans le monde : le coton.
Ils vont devoir réaliser, en seulement 3h30, une jupe droite en suivant un patron imposé.
Ils auront également la lourde tâche de customiser un tee-shirt basique en un tee-shirt de soirée digne des plus grands créateurs en à peine 2 heures.
À l'issue de ces deux épreuves, un des couturiers sera éliminé du concours. Qui saura tirer son épingle du jeu ?

* “faîtes-le vous-même”

mardi 12 août 2014

Lauren Bacall : disparition d'une icône d'Hollywood


La rumeur a couru sur les réseaux sociaux ce mardi soir et a malheureusement été ensuite confirmée par le fils de l'actrice, Lauren Bacall est décédée ce mardi 12 août, victime d'un accident vasculaire cérébral à l'âge de 89 ans, elle allait fêter ses 90 ans le 16 septembre prochain.


Cette grande actrice hollywoodienne a débuté sa carrière cinématographique en 1944 avec le film "Le Port de l'angoisse" de Howard Hawks, elle partageait l'affiche avec celui qui deviendra son mari un an plus tard, le célèbre acteur Humphrey Bogart avec qui elle tourna en tout quatre films et eut deux enfants.
Malgré les 25 ans de différence d'âge, les deux acteurs ont formé l'un des couples les plus mythiques du cinéma américain jusqu'à la mort d'Humphrey en 1957.

En 1961, elle épousa un autre acteur célèbre, Jason Robards avec lequel elle eut un fils, Sam Robards, mais le couple divorça en 1969.
Fantastique actrice dans le film "Le crime de l'Orient Express" en 1974, elle délaissa peu après le cinéma pour le théâtre jusqu'en 1995. Elle reçu un César d'honneur en 1996 et un Oscar d'honneur en 2009.

Gisèle Galoisy, auteure du livre "La dernière moisson 1939-1945", avait rencontré Lauren Bacall et Humphrey Bogart en 1948 à Paris, elle en garde un souvenir mémorable et nous en dit quelques mots : "Lauren Bacall était une femme très distinguée et élégante, elle avait beaucoup de classe et Humphrey Bogart était d'une très grande gentillesse, ils débordaient d'amour l'un envers l'autre, tout autant en privé qu'en public.".


mardi 5 août 2014

Marilyn Monroe, 52 ans déjà, sa dernière interview


52 ans déjà que l'on annonçait la disparition tragique de Marilyn Monroe le 5 août 1962 et alors que le décès de la star faisait la première page des journaux du monde entier, seulement deux jours auparavant, une très longue interview de Marilyn paraissait dans le célèbre magazine américain "Life Magazine"


Une interview qui avait été réalisée le 4 juillet 1962, un mois avant la mort de Marilyn Monroe, dans la maison de l'actrice à Los Angeles et bien qu'elle était réticente à l'idée d'ouvrir la porte de sa villa de Brentwood, elle accepta de se livrer au journaliste Richard Meryman dans un très long entretien de 6 heures et laissa le photographe Allan Grant prendre quelques clichés. Une interview exceptionnelle dans laquelle elle se confia comme rarement elle l'avait fait.


Interview complète de Marilyn Monroe pour "Life Magazine" le 4 juillet 1962

Quelquefois je sors, pour faire des courses ou simplement pour voir comment sont les gens, avec juste un foulard, un polo, pas maquillée, et je surveille ma démarche. Eh bien, malgré cela, il y a toujours un garçon, un peu plus dégourdi que les autres, qui dit à son copain: " Hé ! minute ! tu sais qui c'est, celle-là ? ". Et aussitôt ils se mettent à me suivre. Dans le fond, ça m'est égal. Je comprends très bien que les gens veuillent se rendre compte que vous existez réellement. Il faut les voir, les garçons - même les petits gosses -, leur visage s'éclaire, ils disent : " Ben ça, alors ! " et ils filent raconter l'histoire à leurs copains. Les messieurs, eux, m'abordent en me disant : " Attendez une seconde. Je vais prévenir ma femme. " Vous leur avez changé toute leur journée. Le matin, lorsque je mets le nez dehors très tôt, et que je croise les éboueurs de la 57e Rue, ils me disent toujours : " Salut, Marilyn ! Comment ça va, ce matin ? ".

C'est un honneur pour moi et je les aime pour ça. Lorsque je passe, les ouvriers se mettent à siffler. D'abord, parce qu'ils se disent: " Tiens, tiens, c'est une fille, elle est blonde et pas mal fichue ", et puis, brusquement, ils réalisent et ils se mettent à crier: " Bon sang, mais c'est Marilyn Monroe ! ".  Eh bien, voyez-vous, ce sont des moments où je suis heureuse de me dire que tous ces gens-là savent qui je suis. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais je suis sûre qu'ils comprennent que je me donne entièrement à ce que je fais - aussi bien à l'écran que dans la rue - et que, lorsque je leur dis " Bonjour ", ou " Comment ça va ?", je le pense vraiment. Dans leur tête, ils se disent : "Formidable, j'ai rencontré Marilyn ! Et elle m'a dit bonjour." Seulement, voilà. Lorsqu'on est célèbre, on se heurte à la nature humaine à l'état brut. La célébrité traîne toujours la jalousie derrière elle. Il y a des gens qu'on rencontre, comme ça, et qui ont toujours l'air de se dire: " Mais qui est-ce, cette bonne femme ? Pour qui se prend-elle ? " Ils ont l'impression que ma célébrité leur donne tous les droits. Même le privilège de m'aborder et de me dire tout ce qui leur passe par la tête, toutes sortes de choses. Mais ça ne me blesse pas. C'est un peu comme s'ils s'adressaient à mes vêtements, pas à moi. Un jour, je me souviens, je cherchais une maison à acheter. Je vis un écriteau. Je sonnai. Un homme est sorti, très gentil, très aimable. Il m'a dit : " Oh ! attendez, ne bougez pas ! Je voudrais que ma femme vous rencontre. " Alors, la femme est sortie, et elle m'a dit froidement : " Voulez-vous, s'il vous plaît, débarrasser le plancher. "

Prenez, par exemple, certains acteurs, ou certains metteurs en scène. S'ils ont quelque chose à me reprocher,

ils ne me le disent jamais à moi, ils le racontent aux journalistes, parce que, comme cela, ça fait beaucoup plus de bruit. S'ils viennent m'insulter entre quatre yeux, ça ne tire pas à conséquence, parce qu'il me suffit de les envoyer au bain, et c'est fini. Mais s'ils le disent aux journalistes, alors là, ça fait le tour du pays, puis le tour du monde, et là ils sont contents. Moi, je ne comprends pas que les gens ne soient pas un peu plus généreux entre eux. Ça m'ennuie de dire cela, mais je crois qu'il y a beaucoup de jalousie dans ce métier. Tout ce que je peux faire, c'est réfléchir et me dire : " Moi, ça va. Je sais que je ne suis pas jalouse. Mais eux... " Je ne sais pas si vous avez lu une fois ce qu'un acteur disait de moi. Il prétendait que, lorsqu'il m'embrassait, il avait l'impression d'embrasser Hitler. Après tout, c'est son affaire. Mais si je devais jouer une scène d'amour avec un type qui penserait ça de moi, eh bien, il ne compterait pas plus pour moi qu'un manche à balai.

Plus les gens sont importants, ou plus ils sont simples, moins ils se laissent impressionner par la célébrité. Ils ne se sentent pas obligés d'être agressifs, ou insultants. Ils veulent savoir qui vous êtes vraiment. Alors, j'essaie de le leur expliquer. Je n'aime pas leur faire de la peine et leur dire : " Vous ne pouvez pas me comprendre ". J'ai l'impression qu'ils comptent sur moi pour leur apporter quelque chose qui n'existe pas dans leur vie de tous les jours. Je suppose que c'est leur plaisir, leur évasion, leur fantaisie. Parfois je suis un peu triste, parce que j'aimerai rencontrer quelqu'un qui me jugerait sur ce que je sens, et pas sur ce que je suis. C'est agréable de faire rêver les gens, mais j'aimerai bien qu'on m'accepte également pour moi-même.
Je ne me suis jamais considérée comme une marchandise qu'on vend ou qu'on achète. Par contre, il y a une quantité de gens qui ne m'ont jamais considérée autrement, y compris une certaine firme que je ne nommerai pas. Si, parfois, je donne l'impression d'être un peu persécutée ou quelque chose comme ça. eh bien, c'est sans doute parce que je le suis. C'est toujours la même histoire. Je m'imagine que j'ai quelques merveilleux amis, et puis crac! Ça y est! Ils se mettent à faire des tas de choses - ils parlent de moi à la presse, leurs amis, ils racontent des histoires, c'est vraiment décevant. Ceux-là sont les " amis " que l'on n'a pas envie de voir tous les jours. Bien sûr, ça dépend des gens, mais parfois je suis invitée quelque part un peu pour rehausser un dîner - comme un musicien que l'on invite pour qu'il joue du piano après le repas. Je me rends toujours compte que je ne suis pas invitée pour moi-même, que je ne suis rien de plus qu'un ornement.

Lorsque j'avais cinq ans - Je crois d'ailleurs que c'est à cet âge-là que j 'ai commencé à vouloir être actrice - j'adorais jouer. Je n'aimais pas beaucoup le monde qui m'entourait parce que je le trouvais triste, mais j'adorais jouer à la maman, j'avais l'impression que je me créais un monde à moi. J'allais plus loin d'ailleurs. Je créais mes propres personnages, et si les autres gosses étaient un peu lents du côté imagination, je leur disais : " Dis donc, Si on jouait a être ceci ou cela? Moi je serai Untel et toi tu seras Untel. Ce serait drôle, non " Et les autres disaient : " Oh oui! " Et alors moi, je disais : " Ça, ce sera un cheval et ça ce sera, je ne sais pas, moi, n'importe quoi ", et on s'amusait, c'était drôle. Lorsque j'ai appris que c'était ça, jouer la comédie, je me suis dit que c'était cela que je voulais faire plus tard - m'amuser, autrement dit. Mais après j'ai grandi, et je me suis rendu compte que ce n'était pas aussi facile. Il y a toujours quelqu'un pour vous rendre la chose très difficile. C'est très dur de vouloir s'amuser. Lorsque j'étais petite, certaines familles qui m'avaient adoptée m'envoyaient au cinéma pour que je débarrasse le plancher. Je m'asseyais au premier rang, et je passais là toute la journée et une bonne partie de la soirée. Une petite fille toute seule devant cet immense écran, et j'adorais ça. J'aimais tous ces hommes et ces femmes qui bougeaient devant moi, rien ne m'échappait, et je n'avais même pas de chewing-gum.
J'avais l'impression que je vivais en dehors du monde que tout était fermé pour moi, et puis brusquement, lorsque j'atteignis mes onze ans, le monde entier s'ouvrit devant moi. Même les filles commencèrent à me remarquer. Elles pensaient : " Hmmmm, attention! Voilà de la concurrence. " J'avais quatre kilomètres à faire pour aller à l'école. Quatre kilomètres aller, quatre kilomètres retour; et c'était chaque fois une promenade merveilleuse. Tous les hommes klaxonnaient sur mon passage, vous savez, des ouvriers qui allaient au travail ou qui en revenaient. Ils me faisaient des signes, et je leur répondais.
Le monde m'était ouvert, et il était plein d'amitié. Tous les gosses qui livraient les journaux venaient me voir dans la maison où j'habitais. Moi, j'étais toujours perchée sur une branche d'arbre, et je portais une sorte de sweater - à cette époque-là, je n'avais pas encore réalisé la valeur que peut avoir un sweater pour une fille - mais je commençais tout de même à comprendre. Alors, les gosses venaient me voir sur leur bicyclette et ils me donnaient les journaux gratuitement et cela faisait bien plaisir à la famille. Pendant ce temps, moi, j'étais sur ma branche d'arbre, et je devais sûrement avoir l'air d'un singe. Je n'osais pas descendre, mais quand je le faisais, j'allais me promener avec les garçons sur le trottoir, les mains dans le dos, le nez baissé, donnant des coups de pied dans les feuilles mortes, parlant parfois, mais écoutant surtout.

Et, parfois, les gens chez qui je vivais se faisaient du mauvais sang parce que je riais trop fort. Ils
s'imaginaient sans doute que j'étais hystérique. Ils ne comprenaient pas que j'avais une merveilleuse impression de liberté parce que j'osais demander aux garçons : " Prête moi ta bicyclette " et qu'ils me répondaient : " Oui, bien sûr ". Je partais dans la rue à toute vitesse en riant comme une folle ; avec le vent dans la figure, tandis que les garçons restaient sur le trottoir en attendant que je revienne. J'aimais le vent sur ma figure. Ça me caressait. Mais c'était comme un instrument à double tranchant. Lorsque j'ai commencé à voir plus clair, je me suis rendu compte que je jouais un jeu dangereux et que les hommes se figurent des tas de choses. Ils ne se contentaient pas d'être gentils. Bien vite, ils deviennent trop gentils. Ils s'attendent toujours à obtenir beaucoup pour pas grand-chose.

Quand je fus plus grande, j'allais souvent au théâtre chinois de Grauman - un théâtre de Los Angeles où les grandes vedettes, lorsqu'elles sont consacrées viennent imprimer leurs pieds nus dans le ciment frais. Je plaçais mon pied dans les empreintes et je me disais : " Oh oh ! il est trop grand. Pauvre fille, jamais ton tour ne viendra. " Ça m'a fait une drôle d'impression le jour où je l'ai mis pour de bon. C'est ce jour-là que j'ai compris que rien n'était impossible. C'est dur de devenir une actrice, et c'est la part de création qu'il y a dans ce métier qui m'exaltait, qui m'empêchait de me décourager. J'aime jouer la comédie, surtout lorsque je sens que je joue juste. Je crois que j'ai toujours été un peu trop fantaisiste pour être une femme d'intérieur. Et puis, il fallait aussi que je mange. Parlons franchement, je n'ai jamais été entretenue, je me suis toujours entretenue toute seule. Et Los Angeles était ma ville natale, alors lorsqu'on me disait : " Retourne chez toi ", je pouvais répondre: " Je suis chez moi ".

Je crois que je me suis rendu compte de ma célébrité le jour où, en revenant de l'aéroport, j'ai vu mon nom en lettres énormes sur le fronton d'un cinéma. Je me souviens, j'ai arrêté ma voiture, et je me suis dit : " Grands dieux ! Ce n'est pas possible ! C'est une erreur ! " C'était pourtant là, en grandes lettres de néon. Alors, je suis restée là à me dire : " C'est donc ça !" C'était une impression vraiment curieuse. Pourtant, je me souvenais qu'au studio ils me répétaient tout le temps: " Attention, ne te prends pas pour une vedette, tu n'es pas une vedette. " Moi, je voulais bien, mais il n'empêchait que mon nom était là en grandes lettres de néon. Je n'ai vraiment réalisé que j'étais une star, ou quelque chose de ce genre, que grâce aux journalistes. Ils étaient toujours gentils avec moi, aimables. Les hommes, pas les femmes. Ils me disaient : " Vous savez que vous êtes me grande star, la seule star ", et moi je disais : " Star ? " et eux me regardaient comme si j'étais brusquement devenue folle. Je crois vraiment que c'est eux, à leur manière, qui m'ont fait comprendre que j'étais célèbre.

Lorsque j'ai eu le rôle dans " Les hommes préfèrent les blondes", Jane Russel jouait la brune et moi j'étais la blonde. Elle touchait 200 000 dollars (100 millions d'AF) pour le film et moi j'en touchais 500 (250 000 AF) par semaine, mais je ne me plaignais pas. Pour moi c'était énorme. Je dois dire en passant que Jane Russel avait été merveilleusement gentille avec moi durant le tournage. La seule chose que je ne pouvais pas obtenir, c'était une loge. Et je voulais une loge. Je leur disais à tous : " Écoutez quand même! Ce n'est pas logique ! Je suis la blonde et le film s'appelle " Les hommes préfèrent les blondes ". Mais eux, ils ne faisaient que me répéter " Souviens-toi que tu n'es pas une star ", et moi je répondais : " Je ne sais pas ce que je suis, mais en tout cas, je suis la blonde! ". Et je dois dire que si je suis une star, c'est au public que je le dois. Pas au studio qui m'employait , mais au public. Je recevais un courrier énorme, et lorsque j'allais à une première de film, les propriétaires du cinéma voulaient toujours faire ma connaissance. Je ne savais pas pourquoi. Ils se précipitaient et je regardais derrière moi pour voir qui les intéressait tellement, et j'étais morte de peur. J'avais parfois l'impression de me payer la tête de quelqu'un, je ne sais pas de qui, peut-être de moi-même...

J'ai toujours voulu en donner aux gens pour leur argent. C'est valable pour toutes les scènes que je joue.
Même si mon rôle consiste uniquement à entrer dans une pièce, à dire " Salut ! " et à m'en aller, je m'efforce toujours de donner le meilleur de moi-même. Bien sûr, il y a des jours terribles. Ceux où j'ai la responsabilité d'une scène très importante, sur laquelle repose le film tout entier. Ces jours-là, en allant au studio, je voyais la femme de ménage en train de nettoyer, et je me disais : " Voilà ce que j'aimerais faire. Mes ambitions dans la vie s'arrêtent là. " Je suppose que tous les acteurs traversent ce genre de crise. Il ne suffit pas de vouloir être bon, il faut l'être. On parle toujours du trac chez les acteurs. Mais lorsque je dis à mon professeur, Lee Strasberg : " Je ne sais pas ce que j'ai, je me sens un peu nerveuse ", il me répond: " Le jour où tu ne le seras plus il faudra quitter le métier. C'est cette nervosité qui prouve que tu es sensible. "
Il y a une chose que peu de gens réalisent. C'est la lutte perpétuelle que chaque acteur doit livrer contre sa propre timidité. Il y a une voix en nous qui nous dit jusqu'où nous pouvons nous laisser aller, tout comme un enfant en train de jouer et qui s'arrête de lui-même lorsqu'il va trop loin. On s 'imagine qu'il suffit d'arriver sur le plateau et de faire ce qu'il y a à faire. Mais c'est une véritable lutte qu'il faut soutenir avec nous-mêmes. Moi j'ai toujours été d'une timidité maladive. Il faut vraiment que je lutte. Un acteur n'est pas une machine et un créateur est avant tout un être humain. Et un être humain, ça sent, ça souffre, c'est gai ou bien c'est malade. Comme tous les êtres qui créent, je voudrais avoir un peu plus de contrôle sur moi-même. Je voudrais qu'il me soit facile d'obéir à un metteur en scène. Lorsqu'il me dit : " Une larme tout de suite ", je voudrais que cette larme jaillisse et que ce soit fini. "

Une fois pourtant, deux autres larmes ont suivi la première parce que je me demandais : " Comment ose-t-il me demander une chose pareille ? " Savez-vous ce que disait Goethe ? Il disait : " Le talent se développe
dans l'intimité. " Et c'est tellement vrai. Les gens ne réalisent pas à quel point il est nécessaire pour un acteur de pouvoir parfois être seul. Lorsqu'on joue, c'est un peu comme si on autorisait les gens pendant un bref moment à partager quelques-uns de nos secrets intimes. Et c'est pour cela qu'il faut pouvoir être seul lorsque nous ne sommes pas en scène. Mais les gens sont toujours après vous. On dirait vraiment qu'ils veulent posséder un petit morceau de vous-même. Je ne sais pas s'ils s'en rendent compte, mais c'est un peu comme s'ils me disaient " Grr, fais ceci, Grr, fais cela. " Mais moi je veux rester moi-même et sur mes deux pieds. Lorsqu'on est célèbre, chacune de vos faiblesses est amplifiée au maximum. Le cinéma devrait se conduire à notre égard comme une mère dont l'enfant vient tout juste d'échapper à un accident de voiture. Mais au lieu de nous prendre contre lui et de nous consoler, le cinéma nous punit. C'est pour cela que l'on n'ose même pas attraper un rhume. Tout de suite, ce sont les grands cris " Comment osez-vous attraper un rhume ? " Les directeurs eux, peuvent prendre tous les rhumes du monde, passer le restant de leurs jours chez eux à téléphoner.

Mais que nous les acteurs nous ayons le toupet d'attraper un rhume, ça, ça les dépasse. Vous savez, lorsqu'on est malade, on n'est pas très fier. Mais moi je voudrais qu'eux, les directeurs, soient obligés un jour de jouer une scène avec une grippe ou une forte fièvre, peut-être qu'ils comprendraient. Je ne suis pas le genre d'actrice qui ne vient au studio que pour respecter la discipline. Cela n'a aucun rapport avec l'art. Bien sûr je souhaiterais être un peu plus obéissante. Mais lorsque je viens au studio, c'est pour jouer, pas pour être enrégimentée ! Après tout, ce n'est pas une école militaire, c'est un studio de cinéma. Le cinéma, c'est un art, le studio est l'endroit où l'on exerce cet art, ce n'est pas une usine. Vous voyez, cette sensibilité qui m'aide à jouer la comédie, c'est elle également qui me fait réagir. Un acteur est un instrument sensible. Isaac Stern prend un soin jaloux de son violon. Que se passerait-il Si tout le monde s'amusait à marcher dessus ? Avez-vous remarqué qu'à Hollywood où des millions et des milliards de dollars ont été gagnés, il n'existe pas de monuments, de musées ? Personne n a laissé quelque chose derrière soi. Tous ceux qui sont venus là n'ont su faire qu'une chose, prendre, prendre. Tout le monde a ses problèmes. Il y a même des gens qui ont des problèmes vraiment angoissants, et pour rien au monde ils ne voudraient que ça se sache. Or, l'un de mes problèmes à moi est un peu voyant. Je suis toujours en retard.
Les gens s'imaginent que c'est par arrogance, mais moi je prétends que c'est exactement le contraire. Je sens que je ne fais pas partie, et que je ne ferai jamais partie de cette grande cavalcade américaine, où les gens passent leur vie à se précipiter d'un endroit à l'autre, très, très vite; et sans raison vraiment valable. Ce qui est important pour moi, c'est d'être prête lorsque je dois jouer la comédie. Il faut que je me sente sûre de mes moyens. Je connais des tas de gens qui sont parfaitement capables d'être à l'heure, mais c'est pour ne rien faire sinon rester assis à se raconter leur vie ou toutes sortes d'autres âneries. Clark Gable disait de moi " Lorsqu'elle est là, elle est là. Elle est là tout entière, elle est là pour travailler. "

Lorsqu'on m'a demandé de paraître au Madison Square Garden pour la soirée d'anniversaire du président Kennedy, je me suis vraiment sentie fière. Lorsque je suis arrivée sur la scène pour chanter " Bon anniversaire " il y eut un silence énorme dans le stade, un peu comme si j'étais arrivée en combinaison. A ce moment, je me suis dit " Mon Dieu, que va-t-il se passer si je n'arrive pas à chanter ? " Un silence pareil de la part d'un tel public, cela me réchauffe. C'est comme une sorte de baiser. A ce moment-là, on se dit " Bon sang ! je chanterai cette chanson, même si c'est la dernière chose que je puisse faire au monde. Et je la chanterai pour tout le monde." Et quand je me suis tournée vers les micros, je me souviens que j'ai regardé le stade dans tous les sens en me disant " Voilà où j'aurais pu être, quelque part en haut, derrière les poutres, près du plafond après avoir payé mes deux dollars."
Après le spectacle, il y eut une sorte de réception. J'étais avec mon ex-beau-père, Isadore Miller, et je crois que j'ai fait une gaffe lorsqu'on m'a présentée au président Kennedy. Au lieu de dire " Bonjour, M. le président ", je lui ai dit " Je vous présente mon ex-beau-père, Isadore Miller. " Moi, je pensais que je lui ferais plaisir en le présentant directement. Il est venu en Amérique comme immigrant, et il a maintenant quelque chose comme soixante-quinze ou quatre-vingt ans. Je pensais que c'était le genre de chose qu'il raconterait à ses petits-enfants. Bien sûr, j'aurais dû dire " Bonjour, M. le président ", mais j'avais déjà chanté. Alors, vous comprenez... Non?... De toute manière, je crois que personne ne s'en est rendu compte. La célébrité ce n'est pas toujours rose, et je veux insister là dessus. Ça ne me gêne pas d'être célèbre à cause de mon charme ou bien parce que je suis " sexy ". Ce qui me gêne, c'est ce qui entoure ce genre de célébrité. Je n'oublierai jamais, par exemple, cette femme qui, sur le seuil de sa maison, me disait " Allez, débarrassez le plancher! " Moi, je pense que la beauté et la féminité sont des choses qui n'ont pas d'âge, et que le sex-appeal ne se fabrique pas. Le véritable sex-appeal est basé sur la féminité, et il n'est attrayant que lorsqu'il est naturel et spontané. C'est sur ce point précis que beaucoup de
femmes se trompent, et c'est pour cela qu'elles manquent le coche. Quand je pense à toutes ces filles qui essaient de me ressembler, c'est extraordinaire. Elles n'ont pas, comme dirais-je... Oh ! je sais qu'on peut dire des tas d'âneries à ce sujet en disant qu'elles n'ont pas ce qu'il faut devant, ou ce qu'il faut derrière, mais ce n'est pas cela qui compte. Elles n'ont pas ce qu'il faut en elles-mêmes. Les enfants de mon ex-mari partageaient avec moi le fardeau de ma célébrité. Parfois, ils lisaient des choses épouvantables sur mon compte et je me faisais un mauvais sang terrible car je craignais que cela leur fasse de la peine. Je leur demandais de tout me dire, de tout me demander. J'aimais mieux qu'ils me posent à moi ces questions plutôt que d'aller chercher les réponses dans les journaux à scandale.

Je voulais aussi qu'ils sachent comment vivent les autres. Je leur racontais, par exemple, comment je travaillais pour cinq sous par mois en lavant cent assiettes, et les gamins demandaient : " Cent assiettes ? " Et je leur répondais: " Non seulement cela, mais il fallait en plus que je les gratte et que je les nettoie avant de les laver. Puis, il fallait que je les rince et que je les mette à égoutter. Dieu merci, je n'ai jamais eu à les essuyer. " Les enfants sont très différents des grandes personnes. Lorsqu'on grandit, on devient parfois amer. Pas toujours, mais ça arrive souvent. Les enfants eux vous acceptent comme vous êtes. Je leur disais toujours : " N'admirez pas quelqu'un parce que c'est une grande personne ou bien parce qu'il vous dit ci ou ça. Observez-le d'abord. " C'est sans doute le meilleur conseil que je leur ai jamais donné. Observez d'abord les gens, et après faites-vous une opinion. Je leur disais même d'en faire autant pour moi: " Essayez de voir si ça vaut le coup de me prendre comme amie. Après vous verrez bien. "

La célébrité, pour moi, ce n'est pas tout le bonheur. C'est très fugitif, même pour une orpheline. Et j'ai été élevée comme une orpheline. La célébrité, ce n'est pas un repos quotidien. Ça ne vous rassasie pas. C'est un peu comme le caviar, vous savez. C'est agréable d'en manger, mais pas à tous les repas. Je n'ai jamais eu l'habitude du bonheur. J'ai pensé un moment que le mariage le donnait. Voyez-vous, je n'ai pas été élevée comme les autres enfants américains. A eux, dès leur naissance, le bonheur est dû. Ils y ont droit et c'est normal. Malgré tout, c'est grâce à ma célébrité que j'ai pu rencontrer et épouser deux des hommes les plus merveilleux que j'aie jamais rencontrés. Je ne pense pas que les gens vont se mettre à me détester. En tout cas, ils ne le feront pas d'eux-mêmes. J'aime les gens. Le " public " me fait un peu peur, mais les gens, j'ai confiance en eux. Bien sûr, ils peuvent être influencés par la presse ou par les histoires que le studio fait circuler sur mon compte. Mais je pense que quand les gens vont au cinéma, ils jugent par eux-mêmes. Nous autres, êtres humains, nous sommes de drôles de créatures. Et nous avons toujours le droit de nous faire nos opinions nous-mêmes. Un jour, on a dit de moi que j'étais liquidée, que c'était la fin de Marilyn : lorsque M. Miller fut jugé pour outrage au Congrès. Il refusait de donner les noms de ses amis qui pouvaient avoir des rapports avec les communistes. Un directeur de société vint me trouver et me dit : " Si vous n'arrivez pas à convaincre votre mari, vous êtes finie. " Je lui ai répondu : " Je suis fière de la position prise par mon mari. Je le suivrai jusqu'au bout. " Au fond, être finie, ce doit être un soulagement. On doit se sentir comme un coureur de 100 mètres qui a coupé le fil et qui se dit avec grand soupir : " Ça y est, c'est terminé. " En fait, rien n'est jamais terminé. Il faut toujours recommencer, toujours. Mais moi, je crois qu'on obtient toujours le succès que l'on mérite. Maintenant, je ne vis que pour mon travail, et pour les quelques amis sur lesquels je puisse vraiment compter. La célébrité passera ? Eh bien, qu'elle passe. Adieu célébrité ; je t'ai eue, et j'ai toujours su que tu ne valais pas grand-chose. Pour moi, tu auras été au moins une expérience. Mais tu n'es pas ma vie.

Vidéo Buzz

Quand Marilyn fait de la publicité sans le vouloir pour un célèbre parfum