Affichage des articles dont le libellé est Santé. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Santé. Afficher tous les articles

mardi 14 juin 2022

Vague de très forte chaleur : adoptez les bons réflexes


Un épisode de très forte chaleur va toucher, à partir du mercredi 15 juin, la moitié sud du pays. Brigitte Bourguignon, ministre de la Santé et de la Prévention, ainsi que l’ensemble des autorités sanitaires, appellent à la vigilance et rappellent les bons réflexes pour se protéger des risques et prendre soin des plus fragiles.

Selon les prévisions de Météo France, un épisode de très forte chaleur va toucher, à partir du mercredi 15 juin, la moitié sud du pays (en particulier le Sud-Ouest, la basse vallée du Rhône et la Provence).
Les températures maximales devraient atteindre ou dépasser les 35 à 39 degrés, et les minimales ne descendront pas en dessous des 20 degrés. Le pic de chaleur est pour le moment attendu entre jeudi et samedi et la fin de l’épisode est attendue pour le week-end des 18 et 19 juin.

Dans ce contexte, la ministre de la Santé et de la Prévention a demandé à l’ensemble des acteurs qui contribuent à la gestion sanitaire des vagues de chaleur, et notamment les acteurs territoriaux (Agences régionales de santé (ARS), services de l’État, collectivités territoriales, professionnels de santé, associations de bénévoles, etc.), de rester particulièrement vigilants et mobilisés.

L’attention des autorités se porte en premier lieu sur les personnes particulièrement fragiles ou vulnérables : personnes âgées, femmes enceintes, nourrissons, personnes sans abri ou mal logées, ou encore travailleurs exposés à la chaleur.

Mais au-delà de ces publics prioritaires, c’est à l’ensemble de la population qu’il convient de rappeler les recommandations sanitaires afin d’adopter les bons réflexes pour soi et ses proches, avant même de ressentir les premiers effets de la chaleur :

Boire de l’eau régulièrement et rester au frais
Ne pas boire d’alcool
Éviter les efforts, en particulier aux heures les plus chaudes de la journée
Passer plusieurs heures par jour dans un lieu frais
Rafraichir son habitation
Manger en quantité suffisante
Donner et prendre des nouvelles de ses proches
En cas d’urgence ou de malaise, appeler le 15.

jeudi 8 avril 2021

Le magnétisme soulage aussi les animaux

 


Le terme « magnétisme » apparu en 1666 signifie un fluide, une énergie dont disposerait l’être humain. Cette capacité était déjà connue dans  l’Antiquité : un papyrus découvert il y a 3500 ans en Egypte y fait allusion : « Pose ta main et dis très fort que la douleur s’en aille. » Au Moyen Age, les rois de France utilisait cette énergie pour guérir les écrouelles. Mesmer fut le premier à énoncer une théorie au 18éme siècle sur ce qu’il nomme « le magnétisme animal ». Plus récemment le professeur Yves Rocard découvre que notre corps recèle de la magnétite (cristaux d’aimant naturel), et que les magnétiseurs en ont une forte concentration dans les mains.

Le magnétisme curatif pour les animaux se développe depuis les années 2000 soit en consultation directe, soit à distance sur photo, permettant de compléter si nécessaire les soins vétérinaires. Pour une séance les tarifs se situent autour de 30 euros. En présentiel, le magnétiseur fait des passes manuelles au-dessus du corps de l’animal après avoir établi un diagnostic avec son pendule. Sur photo, le soin est assez similaire, les passes pouvant être remplacées par l’action du pendule.

Marie Vergès est magnétiseur bénévole pour les animaux depuis 4  ans après une formation auprès d’un magnétiseur professionnel dans les Landes. 

«  J’aime les animaux et je connaissais un peu le magnétisme qui m’intéressait comme approche thérapeutique, j’ai donc décidé de me former à cette méthode auprès d’un professionnel dans les Landes.  Mr Riu a la générosité de partager son savoir et son expérience ainsi que les protocoles qu’il a mis au point. J’ai expérimenté cette méthode sur les animaux de mon entourage et ai pu constater que « ça marchait ». C’est un bonheur de pouvoir soulager nos petits compagnons, en complément des soins du vétérinaire. Je travaille sur photo essentiellement, cela peut sembler étonnant mais ce protocole est aussi efficace qu’un soin en présence. Les animaux sont très réceptifs au magnétisme, chez l’humain le mental peut parfois bloquer le bénéfice des soins. Il faut compter entre 2 et 3 semaines minimum après le 1er traitement sur photo. Je ne demande aucun honoraire mais un don au montant choisi par le propriétaire du chien ou du chat, ce don est reversé aux associations animales. »

Voici le lien vers sa page Facebook https://www.facebook.com/Marie-Verg%C3%A8s-magn%C3%A9tiseur-b%C3%A9n%C3%A9vole-chiens-et-chats-105641518133163

Après un premier recueil de nouvelles édité chez PGCOM Editions sur le thème du paranormal « Billie : nouvelles du paranomal », Marie Vergès a écrit un deuxième recueil de nouvelles intitulé : « Histoires extraordinaires d’animaux » (toujours chez PGCOM Editions) qui évoque les capacités extra-sensorielles des animaux.

« Mon autre passion c’est l’écriture. Très intéressée par les phénomènes dits paranormaux, j’ai beaucoup lu sur les recherches concernant les capacités « extraordinaires » des animaux de compagnie et d’élevage (télépathie, précognition, médiumnité) et cela m’a inspiré 9 nouvelles sur les animaux. »

Son livre est disponible sur le site de l'éditeur :

http://www.pgcomeditions.com/histoires_extraordinaires_d_animaux.html

Mais également sur les sites en ligne comme Amazon, La Fnac, Cultura... et chez tous les bons libraires.

A la retraite depuis un an et demi, elle a également créé une association «  Science et phénomènes paranormaux côte basque » qui démarrera son cycle de conférences cet été.

« Nous n’avons hélas pas pu faire de conférences en 2020 pour raisons sanitaires, mais nous avons prévu de débuter en juin 2021. Nous avons convié des experts, journalistes scientifiques, écrivains, psychologues, venant de Toulouse et Paris pour animer ces conférences qui donnent une information juste, sobre et étayée sur les phénomènes dits paranormaux (Expérience de mort imminente, magnétisme, médiumnité, communication animale etc…). Nous avons un groupe Facebook pour cette association https://www.facebook.com/groups/2358072067759121/ »


mercredi 10 février 2021

Grand froid : les précautions à prendre

 


Une vague de froid s’installe en France métropolitaine : Météo France a placé 4 départements en vigilance orange grand froid et 31 départements en vigilance orange neige-verglas : https://vigilance.meteofrance.com/. Le nombre de départements en vigilance orange grand froid va augmenter au cours de la semaine et pourrait concerner l’ensemble de la moitié nord du pays.

Cet épisode de grand froid va se caractériser par des températures ressenties minimales très basses qui constituent un danger notamment pour les populations précaires, sans domicile ou isolées, les personnes à risques (personnes âgées, enfants, personnes présentant certaines pathologies chroniques préexistantes) et potentiellement toutes les populations exposées.

Santé Publique France et le Ministère chargé de la santé rappellent les mesures que chacun peut prendre pour prévenir et limiter les effets sanitaires liés aux vagues de froid, et notamment les risques d’intoxication au monoxyde de carbone, qui peuvent être mortels :
- n’utilisez jamais de façon prolongée un chauffage d’appoint à combustion ;
- ne vous chauffez jamais avec des appareils non destinés à cet usage (réchauds de camping, fours, brasero, barbecues, etc.) ;
- n’utilisez jamais un groupe électrogène dans un lieu fermé (maison, cave, garage…). Ces appareils doivent impérativement être placés à l’extérieur des bâtiments ;
- aérez régulièrement votre habitation et n’obstruez jamais les grilles de ventilation.

Si vous présentez les symptômes d’une intoxication (maux de tête, nausées, confusion mentale, fatigue) appelez le 15, le 18 ou encore le 112.

Par ailleurs, le froid favorise les pathologies cardiovasculaires, et peut provoquer des hypothermies (chair de poule, frissons, engourdissement des extrémités) ou des engelures. Aussi, il est recommandé de limiter les activités extérieures et les efforts physiques.

Si vous devez tout de même sortir :
- soyez particulièrement vigilants pour les nourrissons et les enfants. Couvrez bien votre bébé, particulièrement la tête et les extrémités (mains, pieds). Evitez de placer votre nourrisson dans un porte-bébé, susceptible de comprimer ses membres inférieurs et d’entraîner des gelures. Il est préférable que votre enfant soit transporté dans les bras, un landau ou une poussette afin qu’il puisse bouger régulièrement pour se réchauffer ;
- dans tous les cas, habillez-vous très chaudement en privilégiant les couches multiples de vêtements et couvrez-vous les extrémités ;
- si vous habitez dans les régions concernées par les risques de chutes liés à la neige, soyez vigilants. Les conséquences d’une chute, notamment chez les personnes âgées, peuvent être graves (fractures, traumatismes divers…) ;
- si vous devez prendre la route, informez-vous de l’état des routes. En cas de neige ou au verglas, ne prenez votre véhicule qu’en cas d’obligation forte. En tout cas, emmenez des boissons chaudes (thermos), des vêtements chauds et des couvertures, vos médicaments habituels, votre téléphone portable chargé.

Pensez également à prendre régulièrement des nouvelles des personnes âgées ou handicapées et/ou isolées de votre voisinage ou entourage. Enfin, n’hésitez pas à appeler le 115 si vous remarquez une personne sans abri ou en difficulté dans la rue. En cas de situation mettant en danger la vie de la personne à la rue (hypothermie aggravée, …), il faut orienter vers le SAMU.

vendredi 13 novembre 2020

Conseils de coach sportif pour affronter l'hiver

 


Alors que l'hiver et ses températures fraîches poussent à rester au chaud, le partenaire TrainMe, service de mise en relation entre particulier et coach sportif, livre ses conseils pour que même durant l'hiver, les baskets continuent d'être de sortie !
En période hivernale, le sport agit positivement sur le corps, notamment sur le cœur et la
circulation du sang. Thomas, coach sportif chez TrainMe, livre ses conseils :

Pendant l'effort

Malgré les croyances, s'habiller trop chaudement lorsque les températures chutent est un
comportement à bannir. Au contraire, il vaut mieux porter plusieurs couches de vêtements et éviter le gros pull d'hiver qui conserve l'humidité et donne une impression de mal être à la fin de l'effort.

La tenue idéale : Une couche synthétique qui fera office de seconde peau, un vêtement plus ample qui permet de laisser passer l'humidité tout en conservant un air chaud près du corps et une dernière couche coupe-vent et imperméable.

L'info en plus : Privilégier les fruits en cette période permet de renforcer les défenses immunitaires qui sont mises à rudes épreuves en raison des variations climatiques.

Pendant l'effort

Contrairement à l'été où la chaleur ambiante incite à boire, les gens pensent moins à le faire pendant l'hiver. Sur un effort de longue durée par exemple, il est recommandé de boire l'équivalent d'un pot de yaourt en eau tous les quarts d'heure.

Après l'effort

Après une séance dans le froid, beaucoup rêvent d'une douche brûlante, mais c'est mauvais pour le corps car cela le pousse à un effort supplémentaire afin qu'il s'adapte à ce changement d'environnement. Il vaut ainsi mieux se mettre à l'abri et attendre une réadaptation du corps à la température ambiante. En attendant, on peut effectuer un étirement léger afin de se décontracter mais sans pour autant forcer sur les muscles et les articulations qui ont déjà été très sollicités.

Malgré la meilleure volonté du monde, certains n'arrivent pas à se motiver seuls pour pratiquer une activité, d'autres quant à eux sont motivés mais n'arrivent tout simplement pas à trouver le temps pour cela. Le sport à la demande... par tous les temps

Quel que soit le profil des sportifs (du débutant au plus aguerris), TrainMe propose un service à la carte permettant de pratiquer l'activité de son choix, selon ses disponibilités et cela partout (à domicile, au bureau ou en extérieur). Sur l'application web et mobile de la startup l'utilisateur sélectionne une activité (parmi les 12 disponibles : yoga, boxe, running...), puis il choisit son coach sportif particulier (plus de 800 professionnels diplômés référencés sur la plateforme) avant de déterminer l'heure et l'endroit de sa séance personnalisée.

Enfin, il ne faut pas hésiter à boire avant la douche car cette dernière donne une fausse impression d'hydratation au corps. Cela coupe l'envie de boire alors que l'organisme en a besoin pour récupérer de tous ces efforts.

 En savoir plus : https://trainme.co/

jeudi 12 novembre 2020

Un numéro vert pour soutenir les télétravailleurs

 


Dans le cadre du reconfinement et de la généralisation du télétravail pour toutes les activités qui le permettent, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion met en place une ligne téléphonique afin d’accompagner les salariés des TPE et PME, qui vivent difficilement l’exercice de leur activité en télétravail. Ce numéro vert, le 0800 13 00 00, est gratuit et fonctionne 24h/24 et 7j/7.

Le numéro vert « écoute, soutien et conseil aux télétravailleurs » disponible au 0 800 13 00 00 est un service téléphonique anonyme, gratuit et ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

Risques liés au télétravail. Bien que le télétravail soit globalement bien accepté, il peut engendrer des troubles psychosociaux liés à l’isolement, à la complexité du management à distance, aux difficultés pour maintenir un équilibre entre vie professionnelle et personnelle et/ou à l’inadaptation de l’environnement de travail. Ces difficultés peuvent amener à des stuations de « burn-out » professionnel. Les grandes entreprises sont en général organisées pour faire face et proposer un accompagnement à leurs salariés. Les TPE et PME sont souvent plus démunies. Le ministère du Travail met ainsi en place un service facile d’accès pour leurs salariés rencontrant des difficultés psychologiques liées à l’exercice de leur travail à distance.

Des psychologues à l’écoute des télétravailleurs. La plateforme téléphonique pourra mobiliser jusqu’à 70 psychologues. Elle sera accessible 7j/7 et 24h/24 afin d’écouter et d’aider les salariés rencontrant des situations affectant fortement leur vie au travail et liées à la situation de télétravail ; de les conseiller et les orienter vers les dispositifs de prise en charge de droit commun le cas échéant (médecine du travail, médecin traitant, professionnels de santé spécialisés …)


lundi 14 septembre 2020

Des solutions pour garder ses enfants



Le Gouvernement s’engage à apporter des solutions aux parents n’ayant pas d’autre choix que de s’arrêter de travailler pour garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, ou encore lorsque leurs enfants sont identifiés par l’Assurance Maladie comme étant cas-contact de personnes infectées.

Le Gouvernement s’engage à apporter des solutions aux parents n’ayant pas d’autre choix que de s’arrêter de travailler pour garder leurs enfants en raison de la fermeture de leur crèche, école ou collège, ou encore lorsque leurs enfants sont identifiés par l’Assurance Maladie comme étant cas-contact de personnes infectées.

Les mesures d’indemnisation dérogatoires en vigueur avant l’été seront donc réactivées pour que les parents concernés puissent bénéficier d’un niveau de rémunération garanti.

Ainsi, les parents qui sont dans l’impossibilité de télétravailler pourront bénéficier d’un revenu de remplacement dès le premier jour de leur arrêt de travail, et au plus tard jusqu’à la fin de la période d’isolement :
- Les salariés du secteur privé seront placés en situation d’activité partielle ;
- Les travailleurs indépendants et les contractuels de droit public bénéficieront d’indemnités journalières après avoir déposé leur déclaration sur la plateforme : declare.ameli.fr ;
- Les fonctionnaires seront placés en autorisation spéciale d’absence (ASA).

Cette indemnisation pourra bénéficier à un parent par foyer, en cas d’incapacité de télétravail des deux parents et sur présentation d’un justificatif attestant soit de la fermeture de la classe, soit de la situation de cas-contact de l’enfant.

Les dispositifs d’indemnisation permettent de couvrir tous les arrêts concernés à partir du 1er septembre 2020.


vendredi 26 avril 2019

Des petits-déjeuners gratuits pour 100.000 écoliers


A la rentrée de septembre, des petits-déjeuners gratuits seront mis en place pour 100.000 écoliers de territoires prioritaires

Dès 2019, l’Etat consacrera 6 millions d’euros au financement de petits déjeuners dans les écoles volontaires de territoires prioritaires. Cette mesure se déploiera de manière progressive : depuis le mois d’avril, 8 académies préfiguratrices (Amiens, La Réunion, Lille, Montpellier, Nantes, Reims, Toulouse, Versailles) ont déjà commencé à promouvoir et mettre en place cette mesure qui sera généralisée au mois de septembre à l’ensemble du territoire français. Jusqu’à 100 000 enfants pourront alors prendre leur petit-déjeuner à leur arrivée à l’école.

Dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté, l’Etat finance des petits déjeuners pour les écoles situées dans les territoires prioritaires. Une dotation dédiée sera ainsi attribuée par l’Etat à ces territoires pour encourager et soutenir l’organisation de petits déjeuners à l’école. L’objectif est de permettre aux enfants de ne pas commencer la journée le ventre vide, de rester concentrés pendant toute la matinée et ainsi d’apprendre dans les meilleures conditions. Cette mesure participe à la réduction des inégalités, dès le plus jeune âge.

Le pilotage de la mesure est assuré par le ministère de l’Education Nationale grâce aux directeurs académiques des services de l’Éducation nationale (DASEN). Elle est destinée aux écoles volontaires de tous les territoires dans lesquels un besoin social est identifié – qu’il s’agisse de zones REP et REP+, mais aussi, par exemple, de quartiers de la politique de la ville (lorsqu’ils ne sont pas intégrés à l’éducation prioritaire) et de certaines zones rurales.
Afin de s’adapter au mieux aux contraintes et aux réalités de chaque école, l’Etat viendra conseiller et accompagner les initiatives qui y seront mises en place, qu’elles soient menées par la commune, l’équipe éducative de l’école, une association, ou un partenariat entre ces acteurs, toujours en lien avec les parents.
La mise en place de ces petits déjeuners devra cependant suivre les principes suivants :
• Les petits déjeuners doivent être équilibrés et de qualité,
• servis dans le respect des règles de sécurité et d’hygiène alimentaire,
• ouverts à tous les enfants,
• et accompagnés d’une action d’éducation à l’alimentation et d’une sensibilisation des parents au rôle du petit déjeuner.

Une première phase de déploiement est lancée au mois d’avril 2019 dans 25 départements relevant des Académies d’Amiens, Lille, Montpellier, Nantes, Reims, Toulouse, Versailles et La Réunion. A la rentrée de septembre, les petits déjeuners à l’école pourront potentiellement bénéficier à 100 000 enfants dans tous les territoires identifiés.
Le budget consacré à la mesure s’élève à 6 millions d’euros en 2019. Il atteindra au moins 12 millions d’euros en année pleine, dès 2020.
Annoncée par le Président de la République le 13 septembre dernier, la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté prévoit parmi ses objectifs de réduire les privations au quotidien et de garantir à tous un accès à l’alimentation.
En France, on compte 3 millions d’enfants pauvres, soit 1 enfant sur 5. Un certain nombre d’entre eux n’a pas accès aux droits fondamentaux en matière de logement, d’alimentation et de santé. Aujourd’hui, 13% des enfants scolarisés en réseau d’éducation prioritaire (REP et REP+) arrivent à l’école le ventre vide.

mercredi 2 janvier 2019

Manger du fromage tout petit protégerait des allergies


Une alimentation riche en fromage dès le plus jeune âge protègerait des allergies

Une étude menée par le CHU de Besançon et l’Inra met en évidence l’intérêt d’une alimentation riche en fromage dès le plus jeune âge. Pour la première fois, est établie une association entre la consommation de fromage et la probabilité de développer des maladies allergiques alimentaires ou dermatologiques, indépendamment de la consommation de divers autres aliments (légumes ou fruits, céréales, pain, viande, gâteaux et yaourts) et des conditions de vie en milieu fermier (présence et diversité des animaux de ferme). Ces résultats ont été publiés dans la revue Allergy.
Cette augmentation considérable de la fréquence des maladies allergiques et de l'asthme dans les pays industrialisés au cours des 40 dernières années est due notamment à l'accroissement du niveau d'hygiène et à la diminution des maladies infectieuses et des contacts microbiens dans la petite enfance.
Depuis 2002, l’étude PATURE, coordonnée en France par le Pr Dalphin, chef du service de pneumologie au CHU de Besançon, observe une cohorte d’enfants vivant en milieu rural dans 5 pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche, France et Finlande).
Ce travail a déjà confirmé, au travers de près de 60 publications scientifiques, la diminution dans le milieu agricole (ou fermier) du risque allergique ainsi que du rôle protecteur de la diversité alimentaire précoce.
Le volet IV de PATURE, mené en collaboration avec l’Inra, s’intéresse plus particulièrement à la consommation de fromage, un aliment riche en diversité microbienne.

Des données sur les facteurs environnementaux, les maladies allergiques et les pratiques alimentaires ont été collectées via des questionnaires, dès la naissance, chez 931 enfants inclus dans la cohorte et jusqu’à leur 6e année de vie. La consommation de fromage à l’âge de 18 mois a été quantifiée en termes de fréquence et de diversité (six types de fromage étaient consommés : fromage pressé, semi-pressé, à pâte molle, bleu, frais, de la ferme).
Dans cette étude, toute consommation de fromage entre 12 et 18 mois était associée à une réduction significative du risque de dermatite atopique (eczéma) à 6 ans et d'allergie alimentaire mais aussi à un risque diminué de rhinite allergique, d'asthme et de sensibilisation aux allergènes tant alimentaires qu’inhalés.
La moindre incidence d’eczéma et d’allergie alimentaire est retrouvée indifféremment chez les enfants ayant bénéficié d’une diversité et d’une fréquence de consommation de fromage plus importantes. Des études complémentaires permettront de déterminer précisément si la diminution du risque est liée à la diversité ou à la fréquence de consommation des fromages. Parallèlement, des analyses du microbiote intestinal chez les consommateurs de fromage pourraient aider à comprendre les mécanismes en jeux. L’objectif est de mettre en place, à terme, des stratégies préventives de l’asthme et des maladies allergiques.

samedi 3 novembre 2018

Moins de cancers avec les aliments bio ?



Une diminution de 25% du risque de cancer a été observée chez les consommateurs « réguliers » d’aliments bio, par rapport aux personnes qui en consomment moins souvent. C’est ce que révèle une étude épidémiologique menée par une équipe de l’Inra, Inserm, Université Paris 13, CNAM, grâce à l’analyse d’un échantillon de 68 946 participants de la cohorte NutriNet-Santé. Bien que le lien de cause à effet ne puisse être établi sur la base de cette seule étude, les résultats suggèrent qu’une alimentation riche en aliments bio pourrait limiter l’incidence des cancers. Des travaux complémentaires sont toutefois nécessaires pour la mise en place des mesures de santé publique adaptées et ciblées. Cette étude est publiée dans le JAMA Internal Medicine le 22 octobre 2018.

Le marché des aliments issus de l’agriculture biologique « bio » connaît un développement très important depuis quelques années. Au-delà des aspects éthiques et environnementaux, une des principales motivations de consommation est le fait que ces produits sont issus de modes de production sans produits phytosanitaires et intrants de synthèse et pourraient donc s’accompagner d’un bénéfice pour la santé. Toutefois, les rares données épidémiologiques disponibles ne sont pas suffisantes à l’heure actuelle pour conclure à un effet protecteur de l’alimentation bio sur la santé (ou un risque accru lié à la consommation des aliments issus de l’agriculture conventionnelle). Si la manipulation des intrants chimiques, en particulier via une exposition professionnelle chez les agriculteurs, a été associée à un risque accru de pathologies (en particulier cancer de la prostate, lymphome et maladie de Parkinson), le risque encouru via les consommations alimentaires en population générale n’est pas connu.

Des chercheurs du centre de recherche en Epidémiologie et Statistiques Sorbonne Paris Cité (Inra/ Inserm/Université Paris 13/CNAM) ont mené une étude épidémiologique basée sur l’analyse d’un échantillon de 68 946 participants (78% de femmes, âge moyen 44 ans) de la cohorte française NutriNet-Santé (voir encadré ci-dessous). Leurs données relatives à la consommation d’aliments bio ou conventionnels ont été collectées à l’inclusion, à l’aide d’un questionnaire de fréquence de consommation (jamais, de temps en temps, la plupart du temps) pour 16 groupes alimentaires[1]. Des caractéristiques sociodémographiques, de modes de vie ou nutritionnelles ont également été prises en compte dans cette analyse.

 [1] Fruits, légumes, produits à base de soja, produits laitiers, viande/ poisson/œufs, féculents/légumes secs, pain/céréales, farine, huiles/condiments, plats préparés, café/thé/infusions, vin, biscuits/chocolat/sucre/confiture, autres aliments, compléments alimentaires

_____________________________________________________________________________________________________

L’étude NutriNet-Santé et le volet Bionutrinet

Il s'agit d'une étude de cohorte nationale réalisée sur une large population d'adultes volontaires (qui deviennent des Nutrinautes après inscription) lancée en 2009, dont l'objectif est d'étudier les relations nutrition-santé. Dans le cadre de cette étude NutriNet-Santé, le volet BioNutriNet s’intéresse à l’impact potentiel de la consommation des aliments en fonction de leurs modes de production (bio versus conventionnel) sur l’état nutritionnel, sur des marqueurs toxicologiques, sur l’environnement et sur la santé des individus.

Le recrutement de nouveaux volontaires pour participer à l’étude NutriNet-Santé se poursuit. Il suffit pour cela de s’inscrire en ligne (www.etude-nutrinet-sante.fr) et de remplir des questionnaires, qui permettront aux chercheurs de faire progresser les connaissances sur les relations entre nutrition et santé et ainsi d’améliorer la prévention des maladies chroniques par notre alimentation.

En savoir plus : http://presse.inra.fr/Communiques-de-presse/BioNutriNet

_____________________________________________________________________________________________________

 

vendredi 20 juillet 2018

Evaluation de la sécurité des produits d’hygiène féminine



L'Anses a publié son évaluation des risques sanitaires relative à la sécurité des protections intimes. Des substances chimiques ont été identifiées dans ces produits en très faible concentration et sans dépassement des seuils sanitaires. L’expertise ne met pas en évidence de risque lié à ces substances. L’Agence recommande néanmoins aux fabricants d’améliorer la qualité de ces produits afin d’éliminer ou de réduire au maximum la présence des substances chimiques. L’expertise de l’Anses a porté également sur le risque du syndrome de choc toxique menstruel (SCT). Les travaux ont montré que le risque de développer cette maladie, causée par une toxine bactérienne, est lié aux conditions d’utilisation des protections intimes. Aussi, l’Anses rappelle aux utilisatrices l’importance de respecter les règles d’hygiène liées à l’utilisation des protections, notamment la durée du port des tampons ou coupes menstruelles.

L’Anses a été saisie par les ministères en charge de la Santé et de l’Économie afin d’évaluer la sécurité des protections intimes (tampons, serviettes hygiéniques, protège-slips et coupes menstruelles). L’expertise a consisté à identifier les substances chimiques préoccupantes, réglementées ou non, susceptibles d’être présentes dans ces produits d’hygiène, puis d’en évaluer les risques sanitaires associés. L’expertise a également porté sur l’analyse du risque microbiologique associé au syndrome de choc toxique (SCT) menstruel.


Améliorer la fabrication des protections afin de réduire la présence de substances chimiques

Des tests en laboratoire ont révélé la présence de diverses substances chimiques en très faible concentration et sans dépassement des seuils sanitaires. L’Anses ne met pas en évidence de risque lié à la présence de ces substances. La majorité de ces substances proviendraient de la contamination des matières premières ou des procédés de fabrication.

L’Anses recommande donc aux fabricants d’améliorer la qualité des matières premières et de réviser certains procédés de fabrication afin d’éliminer ou, à défaut, de réduire autant que possible, la présence de ces substances, en particulier celles présentant des effets « cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques » (CMR), perturbateurs endocriniens ou sensibilisants cutanés.

D’autre part, il n’existe pas de réglementation spécifique encadrant la composition, la fabrication ou l’utilisation des produits de protection intime. L’Anses recommande l’élaboration d’un cadre réglementaire plus restrictif au niveau européen afin de limiter la présence de ces substances chimiques et soutient notamment,dans le cadre du règlement REACh, un projet de restriction des substances CMR dans les produits d’hygiène féminine.


Le syndrome de choc toxique menstruel, rare mais potentiellement grave

Le syndrome de choc toxique menstruel représente le principal risque microbiologique lié au port de protections intimes internes (tampon et coupe menstruelle). La toxine bactérienne TSST-1 produite par le staphylocoque doré (Staphylococcus aureus) peut entrainer la survenue d’un syndrome de choc toxique menstruel qui, bien que rare, peut avoir de graves complications.

L’expertise montre que le risque de développer un SCT menstruel augmente avec une utilisation prolongée d’une protection interne et/ou l’utilisation d’une protection d’une capacité d’absorption plus forte que nécessaire. A noter que les protections intimes externes (serviettes, protège-slips) n’ont jamais été impliquées dans les cas recensés de SCT menstruels.

Aussi, l’Anses recommande de renforcer l’information des professionnels de santé et des femmes sur cette maladie et ses symptômes. Elle préconise également que tous les fabricants affichent des indications claires relatives à ce risque sur les emballages et les notices d’utilisation des produits de protections intimes internes.

Afin de limiter le risque de SCT menstruel, l’Anses rappelle aux utilisatrices la nécessité de respecter les recommandations d’utilisation propres à chaque protection, en particulier celles sur le temps de port des tampons et des coupes. Il est également recommandé d’utiliser un tampon uniquement pendant les règles et de le choisir avec un pouvoir absorbant adapté au flux menstruel afin de le changer régulièrement.

Plus globalement, l’Anses rappelle l’importance du respect des règles d’hygiène de base concernant l’utilisation de protections intimes, et notamment l’importance de se laver les mains avant et après le changement de protections intimes.

mercredi 20 juin 2018

Pour des vacances sereines à l’étranger


Renseignez-vous sur les recommandations sanitaires de votre (vos) pays de destination

L’objectif d’un été sans souci : éviter de ramener de vos vacances autre chose que des souvenirs agréables. Pour vous y aider, les autorités sanitaires émettent chaque année des recommandations sur les mesures de prévention santé à adopter par les voyageurs en amont et pendant leur voyage.
Vous trouverez ces recommandations, pour chaque pays de destination, sur le site Internet « Conseils aux Voyageurs » du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Pour aller plus loin :
- L’intégralité des recommandations voyageurs 2018 du Haut Conseil de la santé publique.

Vérifiez vos vaccinations et celles de votre famille

Le calendrier vaccinal est actualisé chaque année par le ministère de la Santé, sur avis d’une commission d’experts scientifiques, la Commission technique des vaccinations de la Haute Autorité de santé (HAS). Les recommandations voyageurs publiées en mai-juin par le HCSP viennent compléter ces recommandations.
Voyager dans certaines régions du monde expose à des maladies infectieuses, la plupart d’entre elles pouvant être prévenues par la vaccination ou des mesures de protection. Un voyage à l’étranger est donc l’occasion de mettre à jour ses vaccinations, car les vaccins obligatoires et recommandés en France sont encore plus nécessaires dans d’autres pays. De plus, d’autres vaccins peuvent être obligatoires pour entrer dans certains pays, comme le vaccin contre la fièvre jaune.
Consultez votre médecin traitant au moins 6 semaines avant de partir pour qu’il puisse vous conseiller et effectuer, le cas échéant, les vaccinations nécessaires adaptées à votre âge et à votre état de santé.
Attention, certains vaccins sont disponibles uniquement dans les Centres agréés de Vaccination Internationale. C’est le cas par exemple pour le vaccin contre la fièvre jaune ou contre l’encéphalite japonaise. Les Centres agréés de Vaccination Internationale délivrent à chaque personne vaccinée un carnet de vaccination international, qui répond aux normes fixées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’inscription sur ce carnet de la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. C’est ce carnet qu’il faudra présenter à la frontière des pays qui exigent une vaccination.

Inscrivez-vous sur Ariane

Lorsque vous effectuez un voyage ou un déplacement professionnel à l’étranger, Ariane vous permet de vous signaler gratuitement et facilement auprès du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
L’objectif : ne jamais perdre le fil et pouvoir recevoir des alertes, des consignes de sécurité et des informations en cas de crise dans votre pays de destination (situation politique, évènement naturel, épidémies…).

Commandez votre carte européenne d’assurance maladie (CEAM)

Durant vos vacances à l’étranger, vous pouvez avoir besoin de soins médicaux. En Europe, vos frais peuvent être pris en charge par l’organisme de sécurité sociale local. Si vous vous trouvez en dehors de l’Europe, ils peuvent être remboursés par l’Assurance Maladie sous certaines conditions.
- Vous partez en vacances en Europe, dans un État de l’Union européenne / Espace économique européen (UE/EEE) ou en Suisse ?
Avant votre départ, procurez-vous la carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Elle vous permettra d’attester de vos droits à l’assurance maladie et de bénéficier d’une prise en charge sur place de vos soins médicaux, selon la législation et les formalités en vigueur dans le pays de séjour. Demandez-là au moins 15 jours avant votre départ.
- Vous partez en vacances à l’étranger, dans un pays hors Union européenne / Espace économique européen (UE/EEE) et Suisse, seuls les soins médicaux urgents et imprévus pourront, éventuellement, être pris en charge par votre caisse d’assurance maladie à votre retour en France.
Avant de partir, renseignez-vous sur l’état sanitaire du pays et vérifiez les frais médicaux qui pourront rester à votre charge.
Dans certains pays, les frais médicaux coûtent très cher. Il est donc recommandé de souscrire un contrat d’assistance ou d’assurance, qui garantit le remboursement des frais médicaux engagés et le rapatriement sanitaire en cas de maladie à l’étranger.
- En pratique, pour savoir quoi faire en cas de soins médicaux, consultez le site de l’Assurance Maladie.

Préparer votre trousse médicale de base

Voici quelques conseils pour savoir quels médicaments, documents médicaux et matériel de soins vous devez emporter en voyage.
Prévoyez toutes les affaires nécessaires pour pouvoir :
- poursuivre vos traitements habituels loin de chez vous ;
- traiter les blessures et affections bénignes ;
- prévenir certaines maladies infectieuses ou parasitaires en particulier celles transmises par les moustiques (ex. : paludisme)…
Sachez qu’il n’existe pas de trousse de voyage type. La liste des affaires à emporter dépend notamment de votre état de santé actuel, de vos antécédents médicaux, de votre destination, de la durée de votre séjour et vos conditions d’hébergement.
En complément de l’application des règles de bonne conservation des médicaments lors des temps de voyage (température adaptée afin de préserver stabilité et efficacité) et du respect de la réglementation lors de vos déplacements à l’étranger (présentation d’une ordonnance voire d’une autorisation spécifique aux douanes) :
Pour voyager en toute tranquillité :
- si vous souffrez d’une maladie chronique, prévoyez d’emporter une quantité suffisante de médicaments pour couvrir a minima la durée du voyage et, lors de vos déplacements en avion, conservez avec vous votre traitement ;
- emportez toujours vos médicaments dans leur boîte, avec la notice et l’ordonnance correspondantes ;
- préférez une ordonnance rédigée en DCI (Dénomination Commune Internationale) précisant la substance active, afin de pouvoir la présenter à l’étranger en cas de besoin ;
- renseignez-vous avant de partir sur la réglementation applicable à l’étranger (présentation d’une ordonnance, voire d’une autorisation spécifique aux douanes) ;
- respectez les conditions de conservation indiquées dans la notice ;
- évitez d’exposer vos médicaments directement au soleil ;
- d’une manière générale, et pour éviter tout risque d’erreur, n’achetez pas de médicaments à l’étranger sans l’avis d’un médecin ou d’un pharmacien.
Par ailleurs, avant tout séjour, n’oubliez pas de consulter votre chirurgien-dentiste et de vérifier que vous disposez d’une carte de groupe sanguin et d’un carnet de vaccinations international (pour les destinations hors UE). La souscription d’une assurance rapatriement sanitaire est également fortement recommandée.
- Pour savoir quels médicaments emporter et comment préparer une trousse de 1er secours idéale, consultez le site de l’Assurance Maladie.
- Pour aller plus loin et connaitre les bons réflexes à adopter vis-à-vis des produits de santé, cosmétiques et tatouages en été, consultez le site de l’ANSM.

lundi 26 février 2018

Un épisode de grand froid et un épisode de pollution



Un épisode de froid sévit sur la France métropolitaine cette semaine. L’anticyclone se renforce à partir de dimanche 25 février en apportant de l’air glacial en provenance de Russie. Selon les prévisions, mardi 27 et mercredi 28 février devraient être les journées les plus froides de l’épisode, et des températures minimales négatives devraient être observées sur l’ensemble du territoire (jusqu’à -6 à -10 °C au nord et à l’est de l’hexagone).

Ces températures négatives peuvent être à l’origine de risques pour la santé : hypothermie (diminution de la température du corps en dessous de 35°C), gelures, aggravation d’éventuels risques cardio-vasculaires…
Dans certaines régions, cette vague de froid sera conjuguée à un épisode de pollution par les particules, les conditions anticycloniques froides et stables limitant leur dispersion et engendrant un surcroit d’émissions notamment dû au chauffage. Pour les jours à venir, Prevair, le laboratoire central de surveillance de la qualité de l’air, prévoit des niveaux de concentrations en particules modérés à assez élevés avec localement des dépassements du seuil d’information et recommandation possibles sur un grand quart Nord-Ouest du pays ou dans des zones épargnées par les vents (vallées Alpines).


Adoptez des gestes simples de prévention et de protection

En période de grand froid, mieux vaut limiter les efforts physiques même lorsqu’on est en bonne santé. Le froid demande des efforts supplémentaires à notre corps, et notamment à notre cœur qui bat plus vite pour lutter contre le refroidissement, et peut aggraver d’éventuels problèmes cardio-vasculaires.
Ne surchauffez pas votre logement, mais chauffez le normalement en vous assurant de sa bonne ventilation pour éviter tout risque d’intoxication au monoxyde de carbone (n’obstruez jamais les dispositifs d’aération).
Pour éviter tout risque d’hypothermie ou de gelures, habillez-vous chaudement quand vous sortez, en couvrant les parties du corps qui perdent de la chaleur : la tête, le cou, les mains et les pieds et en vous couvrant le nez et la bouche, pour respirer moins d’air froid.
Contrairement aux idées reçues, la consommation d’alcool ne réchauffe pas. Au contraire, cela peut s’avérer dangereux car l’engourdissement fait disparaitre les signaux d’alerte du froid qui incitent à se protéger.

Prêtez une attention accrue aux personnes fragiles, notamment aux enfants et aux personnes âgées.

Les nourrissons sont particulièrement exposés au froid car leur système de régulation de température est encore immature. Leur capacité d’adaptation aux changements de température n’est pas aussi performante que celle d’un enfant ou d’un adulte pour lutter contre le froid. Sauf nécessité impérative, évitez les sorties à votre nourrisson en période de grand froid.
Par mesure de prudence, les personnes âgées doivent, autant que possible, s’abstenir de sortir pour préserver leur santé et également pour éviter tout risque de chute, les périodes de grand froid étant propices à la survenue d’autres phénomènes météorologiques potentiellement dangereux, comme la neige et le verglas.

Pour faire face au pic de pollution atmosphérique, des mesures de réduction des émissions de particules sont mises en place.

Il est notamment recommandé aux automobilistes de privilégier des modes de transports moins polluants que la voiture individuelle (transports collectifs, covoiturage, etc.).
Pour les personnes vulnérables* et sensibles** à la pollution de l’air, il est rappelé les recommandations sanitaires suivantes :
  1. évitez les zones à fort trafic routier, aux périodes de pointe ;
  2. privilégiez les activités modérées ;
  3. privilégiez des sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’effort ;
  4. en cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil d’un professionnel de santé.
Enfin, si vous remarquez une personne sans abri ou en difficulté dans la rue, appelez le 115.

* Populations vulnérables : Femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques.
** Populations sensibles : Personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).

samedi 17 février 2018

Risque de cancer avec les aliments ultra-transformés


Durant les dernières décennies, les habitudes alimentaires se sont modifiées dans le sens d’une augmentation de la consommation d'aliments ultra-transformés qui contribuent aujourd’hui à plus de la moitié des apports énergétiques dans de nombreux pays occidentaux. Ils se caractérisent souvent par une qualité nutritionnelle plus faible, mais aussi par la présence d'additifs alimentaires, de composés néoformés et de composés provenant des emballages et autres matériaux de contact.
  
Des études récentes ont montré des associations entre la consommation d’aliments ultra-transformés et un risque accru de dyslipidémies, de surpoids, d’obésité, et d’hypertension artérielle. Toutefois, aucune étude n’a porté sur le risque de cancer, alors que des expérimentations chez l’animal suggèrent de potentiels effets cancérogènes de plusieurs composants habituellement présents dans les aliments ultra-transformés.
  
Au total, 104 980 participants de la cohorte française NutriNet-Santé (suivis entre 2009 et 2017) ont été inclus. Les données alimentaires ont été recueillies à l’entrée dans l’étude à l'aide d'enregistrements de 24h répétés, conçus pour évaluer la consommation habituelle des participants pour 3300 aliments différents. Ceux-ci ont été classés en fonction de leur degré de transformation par la classification NOVA (voir encadré ci-dessous).
  
Au cours du suivi, 2 228 cas de cancers ont été diagnostiqués et validés. Une augmentation de 10% de la proportion d'aliments ultra-transformés dans le régime alimentaire s’est révélée être associée à une augmentation de plus de 10% des risques de développer un cancer au global et un cancer du sein en particulier. Ces résultats étaient significatifs après prise en compte d’un grand nombre de facteurs sociodémographiques et liés au mode de vie, et également en tenant compte de la qualité nutritionnelle de l'alimentation. Ceci suggère que la moins bonne qualité nutritionnelle globale des aliments ultra-transformés ne serait pas le seul facteur impliqué dans cette relation.
  
Ces résultats doivent être considérés comme une première piste d’investigation dans ce domaine et doivent être confirmés dans d’autres populations d’étude. Notamment, le lien de cause à effet reste à démontrer. De même, d'autres études sont nécessaires afin de mieux comprendre l'impact relatif des différentes dimensions de la transformation des aliments (composition nutritionnelle, additifs alimentaires, matériaux de contact et contaminants néoformés) dans ces relations.
  
Pour poursuivre ces travaux, l’équipe de recherche lance actuellement un nouveau programme sur les additifs alimentaires, dont l’objectif principal sera d’évaluer les expositions alimentaires usuelles à ces substances et d’étudier leurs effets potentiels sur la santé et la survenue de maladies chroniques. Ceci sera rendu possible grâce à une évaluation précise et répétée de l'exposition alimentaire dans la cohorte NutriNet-Santé (mais également des compléments alimentaires et des médicaments), incluant les marques et noms commerciaux des aliments industriels consommés. Ce dernier point est fondamental pour estimer de manière précise l’exposition aux additifs au niveau individuel étant donné la grande variabilité des compositions entre les marques. Le recrutement de nouveaux volontaires pour participer à l’étude NutriNet-Santé se poursuit. Il suffit pour cela de s’inscrire en ligne (www.etude-nutrinet-sante.fr) et de remplir des questionnaires, qui permettront aux chercheurs de faire progresser les connaissances sur les relations entre nutrition et santé et ainsi d’améliorer la prévention des maladies chroniques par notre alimentation.
  
Définition et exemples d’aliments ultra-transformés
La classification NOVA permet de catégoriser les aliments selon 4 groupes, en fonction de leur degré de transformation industrielle (aliments peu ou pas transformés, ingrédients culinaires, aliments transformés, aliments ultra-transformés). Cette étude portait sur le groupe des «aliments ultra-transformés», qui comprend par exemple les pains et brioches industriels, les barres chocolatées, les biscuits apéritifs, les sodas et boissons sucrées aromatisées, les nuggets de volaille et de poisson, les soupes instantanées, les plats cuisinés congelés ou prêts à consommer, et tous produits transformés avec ajout de conservateurs autre que le sel (nitrites par exemple), ainsi que les produits alimentaires principalement ou entièrement constitués de sucre, de matières grasses et d'autres substances non utilisées dans les préparations culinaires telles que les huiles hydrogénées et les amidons modifiés. Les procédés industriels comprennent par exemple l'hydrogénation, l'hydrolyse, l'extrusion, et le prétraitement par friture. Des colorants, émulsifiants, texturants, édulcorants et d'autres additifs sont souvent ajoutés à ces produits.
Exemples :
-Les compotes de fruits avec seulement du sucre ajouté sont considérées comme des «aliments transformés», tandis que les desserts aux fruits aromatisés avec du sucre ajouté, mais également des agents texturants et des colorants sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».
-Les viandes rouges ou blanches salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les viandes fumées et/ou avec des nitrites et des conservateurs ajoutés, comme les saucisses et le jambon, sont classées comme «aliments ultra-transformés».
-De même, les conserves de légumes uniquement salées sont considérées comme des «aliments transformés» alors que les légumes industriels cuits ou frits, marinés dans des sauces et/ou avec des arômes ou texturants ajoutés (comme les poêlées industrielles de légumes) sont considérés comme des «aliments ultra-transformés».

Source : Monteiro CA, Cannon G, Moubarac JC, Levy RB, Louzada MLC, Jaime PC. The UN Decade of Nutrition, the NOVA food classification and the trouble with ultra-processing. Public Health Nutr 2018;21:5-17. http://dx.doi.org/10.1017

Rougeole : la vaccination est la meilleure protection


Recrudescence des cas de rougeole :

la vaccination est la meilleure protection


Depuis le 1er novembre 2017, 387 cas de rougeole ayant entraîné 1 décès et 83 hospitalisations, dont 6 en services de réanimation, ont été déclarés en France. En effet, plusieurs foyers épidémiques ont été identifiés sur l’ensemble du territoire, principalement en Nouvelle-Aquitaine, chez des personnes non immunisées contre cette maladie. Afin de limiter le risque de propagation de l’épidémie, la Direction générale de la Santé et Santé publique France rappellent que la vaccination est le moyen le plus efficace de se protéger contre la rougeole.

La rougeole est une maladie infectieuse très contagieuse. Une personne contaminée peut infecter 15 à 20 personnes en cas de couverture vaccinale insuffisante dans l’entourage. Or, cette maladie peut présenter des formes sévères (insuffisance respiratoire, complications neurologiques parfois irréversibles) nécessitant une hospitalisation et pouvant conduire au décès du patient dans les cas les plus graves. Entre 2008 et 2017, 33 cas d’encéphalite et 20 décès suite à une rougeole ont été recensés en France par Santé publique France.

Lorsqu’un foyer épidémique de rougeole est identifié, les investigations épidémiologiques mettent en évidence une absence de vaccination, ou une vaccination incomplète, chez la grande majorité des personnes infectées.

Tous les enfants et jeunes adultes devraient être vaccinés contre la rougeole. C’est une vaccination très efficace qui protège de la maladie dans près de 100% des cas après 2 doses de vaccin. C’est pourquoi, depuis le 1er janvier 2018, la vaccination contre la rougeole fait partie des 11 vaccinations obligatoires chez les enfants.

La Direction générale de la Santé invite toutes les personnes non vaccinées ou qui auraient des doutes concernant leur statut vaccinal à consulter dès à présent leur médecin traitant pour une éventuelle mise à jour de leurs vaccinations.

En milieu de soins, les professionnels de santé dont les antécédents de vaccination ou de rougeole sont incertains, sont également invités à mettre à jour leur vaccination pour éviter la propagation de cette maladie et protéger les patients les plus fragiles.

La commission technique des vaccinations de la Haute Autorité de Santé recommande par ailleurs de vacciner les personnes de plus de 6 mois, ayant été en contact avec un malade atteint de la rougeole, dans les 72 heures qui suivent le contact afin de prévenir le risque de contagion.

Plus d’info sur la vaccination et la maladie : http://www.vaccination-info-service.fr/

Une technique d'imagerie médicale non invasive


Actuellement en pleine ébullition, l’imagerie médicale pourrait bien avoir trouvé une technique inédite permettant d’observer de multiples facettes du vivant en temps réel et de manière non invasive. En effet, des équipes de l’Institut Langevin (ESPCI Paris - Université PSL / CNRS), de l’Accélérateur de Recherche Technologique (A.R.T. Inserm) en Ultrasons biomédicaux et du centre de recherche cardiovasculaire de Paris (Inserm / Université Paris Descartes) ont mis au point un nouvel instrument d’imagerie médicale associant la tomographie par émission de positons – « Pet-scan* » - avec l’imagerie ultrasonore ultrarapide, baptisé PETRUS pour Positron Emission Tomography Registered Ultrafast Sonography. Elles ont obtenu des images en trois dimensions où l’anatomie, le métabolisme, la fonctionnalité et même l’élasticité des organes sont parfaitement superposés. Ces travaux font la couverture de la revue Nature Biomedical Engineering le 6 Février.

Les chercheurs ont pu tester leur méthode à partir d’instruments commercialisés et assemblés sans modification majeure. Ils ont notamment imagé des tumeurs cancéreuses chez la souris, ou encore l’activité cardiaque chez le rat afin de tester la synchronisation des deux méthodes et la complémentarité des paramètres observés. Parce qu’elle permet de visualiser simultanément plusieurs paramètres biologiques fondamentaux sous forme de cartes paramétriques quantitatives, cette nouvelle imagerie reflète encore plus finement la complexité de la topologie du vivant.
Cette technique totalement a-traumatique d’observation du vivant en temps réel offre de nombreuses perspectives : explorer le lien entre le métabolisme et la vascularisation d’organes comme le coeur, le rein ou encore le foie, suivre de manière plus précise l’effet des nouveaux traitements sur le cancer, caractériser les suites d’un infarctus, etc. Développée dans un contexte préclinique, PETRUS est une technologie performante aisément traduisible cliniquement pour la recherche biomédicale.

*Pet-Scan ou Tomographie par émission de Positons : imagerie médicale en 3D permettant d’imager en 3D l’activité métabolique ou moléculaire d’un organe, en s’appuyant sur le principe de la scintigraphie.

Vidéo Buzz

Quand Marilyn fait de la publicité sans le vouloir pour un célèbre parfum